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KLONE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 04 octobre 2012
 

The dreamer’s hideaway
(Klonosphere – Season Of Mist – 2012) 
Durée 54’08 – 11 Titres 

http://www.kloneband.net
http://www.myspace.com/klone
 
L’histoire de Klone est parsemée de bons albums, de concerts explosifs et de rencontres passionnantes et après une douzaine d’années d’existence dont dix passées à travailler d’arrache-pied, le combo poitevin passe de façon légitime à la vitesse supérieure, s’attaquant au reste du monde après avoir réussi à en conquérir une part non négligeable. C’est un sixième opus plus progressif que jamais que nous dévoilent ceux que l’on a comparé dès leurs débuts à de grands groupes comme Pantera, Alice In Chains, Porcupine Tree ou Tool et qui, à force de talent mais aussi d’expérimentations musicales parfois un peu osées, aura fini par partager la scène avec des pointures comme King’s X, Helmet, Down ou Morbid Angel et par se retrouver sur la scène principale du Hellfest en 2011 aux côtés de certaines de ses idoles. Après avoir accueilli Joe, le vocaliste de Gogira, en special guest sur « All Seing Eye », c’est cette fois Doug Pinnick qui honore de sa présence Yann Ligner au chant, Guillaume Bernard et Aldrick Guadagnino aux guitares, Lean Etienne Maillard à la basse, Florent Marcadet à la batterie et Matthieu Metzger aux saxophones, claviers et machines … Belle preuve de reconnaissance pour un combo qui n’a pas froid aux yeux et qui cette fois encore nous en donne tout notre soul avec un album à la fois riche et complexe qui parvient à mélanger la force et la finesse, et souvent sur un seul et même morceau en plus. En perpétuelle évolution depuis son dernier album en date, « Black Days », qui marquait déjà un tournant dans sa manière d’appréhender sa musique, Klone a aujourd’hui réussi à trouver sa couleur la plus intéressante et nous le prouve au travers de « The Dreamer’s Hideaway » qui affiche fièrement des aspects psychédéliques sans pour autant définitivement renoncer aux toutes premières amours du band, le gros rock qui secoue les amplis et qui fait du bien par où il passe. Une production puissante et délurée ne fait qu’apporter encore un peu plus de grain à des titres comme Rocket Smoke », « Siren’s Song », « The Worst Is Over » ou encore « A Finger Snaps » où l’on reconnaît la présence du frontman de King’s X et tout bien pesé, on est quasiment tenté d’affirmer qu’à ce jour, Klone n’avait jamais atteint un tel niveau d’aboutissement ! Le monde est maintenant à leur portée …