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PAUL GILBERT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 11 octobre 2012
 

Vibrato
(Mascot Label Group – 2012)
Durée 67’34 – 11 Titres

http://www.paulgilbert.com

Guitariste parmi les plus véloces de sa génération, Paul Gilbert est un de ces musiciens dont les doigts filent à la vitesse le la lumière sur le manche de son instrument et ce n’est pas sans raisons que sa carrière a suivi plus ou moins celle d’un autre spécimen du genre, Yngwie Malmsteen. Membre de la première mouture de Racer X, le virtuose quittera ses compagnons de jeu en 1988 pour s’en aller créer Mr. Big avec Billy Sheehan et y passer une petite dizaine d’années avant de quitter là aussi le navire où il est remplacé par Ritchie Kotzen pour retrouver ses premiers frissons avec Racer X mais aussi pour se lancer dans une carrière solo qui lui a permis de livrer à ce jour une douzaine d’efforts sous son propre nom. Fidèle à ses guitares Ibanez, Paul Gilbert nous propose cette année un effort partagé entre une majorité de prises faites en studio dans sa Californie d’adoption et quelques craqueries immortalisées en live et en Europe durant le « Fuzz Universe Tour » de 2010. Accompagné à la ville par Emi Gilbert aux claviers et aux voix, Kelly Lemieux à la basse et Thomas Lang à la batterie, Paul Gilbert avait à ses côtés à la scène Tony Spinner aux guitares, Craig Martini à la basse et Jeff Bowders à la batterie, les deux formations se montrant d’une efficacité redoutable pour suivre le boss dans des compositions pas piquées des vers comme « Ennemies (In Jail) », « Put It On The Char » ou « The Pronghorn » mais aussi dans des relectures épatantes comme le « Blue Rondo A La Turk » de Dave Brubeck et comme les trois pièces live qui referment l’ouvrage, le « Roundabout » de Yes, le « I Want To Be Loved » de Willie Dixon et le « Go Down » d’AC/DC ! Privilégiant le rendu général de l’album à une simple mise en avant de ses talents de guitariste, Paul Gilbert nous sert avec « Vibrato » un plat d’une consistance plus qu’honorable. Bien joué !