Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

ABSYNTHE MINDED pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 05 octobre 2012
 

As it ever was
(AZ – Universal – 2012) 
Durée 44’13 – 12 Titres

http://www.absyntheminded.fr

La richesse de la scène belge n’a plus de secret pour personne depuis l’avènement de groupes comme Deus, Ghinzu, Zita Swoon et autres Atomique Deluxe et ce n’est pas Absynthe Minded qui, du haut de ses cinq albums publiés en une douzaine d’année d’existence, viendra essayer de prétendre le contraire. Créé à Gand par le chanteur et guitariste Bert Ostyn, le projet s’est rapidement charpenté avec l’arrivée de Renaud Ghilbert au violon, Jan Duthoy aux claviers, et Sergej Van Bouwel à la basse et c’est en accueillant à partir de 2002 Jakob Nachtergaele à la batterie qu’Absynthe Minded trouvera son line up naturel, sortant son premier opus deux ans plus tard et confirmant dès lors à intervalle régulier la progression technique et artistique qui caractérise un groupe dans lequel folk et pop ne sont pas les seules raisons d’être puisque le jazz, le rock et la world savent à l’occasion s’inviter à la table des festivités …

En perpétuel mouvement, les compositions du quintet gantois ont petit à petit dépassé les limites trop strictes d’un folk à la Dylan ou à la Nick Drake pour se laisser lentement mais sûrement rattraper par toutes les sonorités que la fée électricité a pu leur offrir mais aussi par quelques effets technologiques directement venus de l’électronique qui a pris place tout naturellement dans les instruments. La voix toujours bien placée et toujours aussi déterminée de Bert Ostyn devient une sorte de terreau dans lequel les mélodies poussent avec un naturel fou et c’est en deux temps et trois mouvements que des titres pleins de charme dans le genre de « End Of The Line », « Little Rascal », « You Will Be Mine » ou « Crosses » parviennent à perforer l’esprit des plus endurcis et à leur faire prendre goût à une musique pleine d’humour, de légèreté, de finesse et de sensualité. Une production soignée à mettre au crédit d’Adam Samuels, un des fidèles des créations de Daniel Lanois, une pointe de nostalgie au milieu d’un versant positif très présent, un premier single, « Space », et son clip tourné à Sao Paulo, rien ne semble manquer à « As It Ever Was » pour qu’il finisse par être considéré au plus vite par les fans comme le meilleur album en date d’Absynthe Minded. Enfin jusqu’au suivant, bien entendu …