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FRAMIX pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 12 octobre 2012
 

Stuck in a cruel world
(Frakamix Production – La Baleine – Believe – 2012) 
Durée 36’23 – 12 Titres

http://www.framix.fr 

Avec déjà deux albums mis en bacs depuis sa création en 1998, Framix a su trouver une place de choix dans le cœur d’un public amateur des sonorités des années 50 et 60 et c’est en confirmant avec un troisième effort partagé entre les racines de Memphis et celles de Kingston que le chanteur et guitariste accompagné  de Nicolas Tavernier aux claviers, Kévin Gravier à la basse et Antoine David à la batterie nous ramène sans crier gare vers une musique où l’on sent autant les relents du Studio Sun que ceux du Black Art de Lee Scratch Perry. Entre rock’n’roll et reggae avec en prime une grappe de rhythm’n’blues et une autre de rockabilly, Framix reconstruit à sa manière les cafétérias américaines d’antan comme on les voyait dans « Happy Days » et nous brosse à la mode de chez nous un tableau vintage à souhait mais surtout jamais ringard, une sorte de paysage où l’on croise jeunes et moins jeunes réunis dans un décor fait de skaï et de formica autour d’une musique qui se décline encore et toujours avec une face A d’un côté et une face B de l’autre, même si le vinyle d’antan a laissé place pour faciliter les choses à un petit bout de plastique de quelques centimètres seulement. Pensé et organisé comme un film, « Stuck In A Cruel World » a finalement été le prétexte au tournage d’un véritable court métrage sur fond de Drive In qui suivra l’album avec deux mois de retard, non sans avoir auparavant livré quelques passages au travers de deux singles déjà diffusés depuis l’an dernier, « The Big Falls » et « I Can’t Refuse It ». Passé du stade de bricoleur musical à celui d’artiste adoptant des formats plus conventionnels, Framix n’hésite pas à brasser en un seul et même mouvement le reggae, le rock, le ska, la country et le rocksteady mais il s’y prend avec tellement de naturel que le résultat est à chaque fois à la hauteur de nos espoirs les plus fous. Il suffit d’écouter les « Your World », « A Place To Be » et autres « Jail Song » pour en être définitivement convaincu …