Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow NO NAMED FAMILY

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

NO NAMED FAMILY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 01 octobre 2012
 

Cat & Mouse
(Ruff Sound – Musicast – 2012) 
Durée 46’49 – 10 Titres

http://www.myspace.com/nonamedfamily

Il n’aura pas fallu plus d’un album à No Named Family pour se faire une place au soleil sur la scène reggae nationale et c’est en allant croiser le fer sur les planches avec des grands noms comme Alpha Blondy, Lee Scratch Perry, Horace Andy, Groundation ou encore Sinsemilia et Yannick Noah que le combo montpelliérain a acquis ses lettres de noblesse, en grande partie grâce à une musique originale n’hésitant pas à faire usage du ragga, du hip hop et du ska mais faisant également appel plus que de raison à des cuivres francs et massifs. A l’heure de proposer son second opus, la dizaine de musiciens qui compose le groupe n’a pas fait dans la demi-mesure et c’est en invitant quelques artistes parmi les plus fameux que No Named Family a mis l’accent sur son versant le plus roots sans pour autant renoncer aux sonorités de notre époque. Au jeu du chat et de la souris que nous proposent les Héraultais, bien malin celui qui devine à coup sur qui sera le grand gagnant, d’autant plus que No Named Family s’y prend particulièrement bien pour battre les cartes et brouiller les pistes et finalement en arriver à nous proposer des morceaux où l’Anglais et le Français se croisent avec un certain naturel. Travaillé dans le sens de la longueur, « Cat & Mouse » cultive avec beaucoup ingéniosité une dose d’engagement et une autre de sensualité et c’est de façon totalement ouverte que No Named Family associe à sa musique un versant visuel fort, en faisant appel au photographe Ghassen Mtimet mais aussi aux graphistes Naomir qui ont réalisé le clip de « Teachers » auquel participe Charlie Bauer. La présence de Takana Zion sur « One Blood », de Linval Thompson sur « Now Is The Time » ou de Netna sur « Laisse moi en paix » est un plus incontestable mais n’en éclipse pas pour autant les « Miracle », « La rime délivre » et autres « Perilous Time » qui ponctuent l’effort de belles sonorités cuivrées tout en lui donnant des allures de grande œuvre. Dans les bacs depuis la mi-septembre !