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WHEN ICARUS FALLS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 02 octobre 2012
 

Aegean
(Headstrong Music – Season Of Mist – 2012) 
Durée 43’53 – 7 Titres

http://whenicarusfalls.com
http://www.facebook.com/whenicarusfalls

Un gros son post hardcore venu de Suisse, voilà ce que nous propose ce combo de Lausanne formé en 2007 autour d’une seule et même passion, celle d’une musique brutale et massive dans le genre de ce que font des groupes comme Wolves In The Throne Room et autres Cult Of Luna. Après un premier album sorti en 2009  et salué par le public mais aussi par la profession, Diego Mediano aux voix, Yann Cottier et Luis Cordeiro aux guitares, Claude Humbert-Droz à la basse et Xavier Gigandet à la batterie et aux claviers ont repris cette année le chemin des studios et c’est un peu comme à la maison et entre potes qu’ils ont fignolé « Aegean », avec Julien Felhman aux manettes et Raphael Bovey au mixage et au mastering. Conçu autour des travaux de la psychiatre Elisabeth Kübler-Ross qui a décrit les « cinq phases du mourir », cette seconde œuvre de When Icarus Falls n’est pas la plus simple à comprendre mais n’en manque pas pour autant d’arguments pour convaincre, à commencer par une foule très dense de cassures, de ruptures et de breaks en tous genres. En recréant très habilement cinq pièces maîtresses pour dépeindre les cinq phases successives déjà évoquées, à savoir le déni, la colère, le marchandage, la dépression et l’acceptation, le quintet n’y est pas allé à l’économie et a mis un maximum d’effets pour que le résultat soit probant, alternant les passages d’une violence extrême et les longues traversées du désert pleines de profondeur et propices à toutes les angoisses, accentuant autant que faire se peut les ambiances oppressantes et malsaines et livrant au final des pièces comme « Acheron – Eumenides », « What We Know Thus Far (An Inner Journey) » ou encore « Tears Of Daedalus » qui forcent vraiment le respect tant elles sont abouties. Les vocalises ahurissantes de puissance, les guitares en feu et la rythmique percutante au possible ne font qu’accentuer cette sensation d’urgence qui se dégage d’un album qui risque fort d’en retourner plus d’un ! Ames sensibles, s’abstenir …