Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

PIEGE A REVES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 30 septembre 2012
 

Libre comme l’ombre
(Autoproduction – 2012) 
Durée 55’49 – 13 Titres

http://www.piegeareves.fr
http://www.facebook.com/piegeareves.fr 

Bien décidé à devenir un des leaders incontournables de la mouvance rock française, Piège à Rêves affiche ouvertement sa descendance avec des modèles avoués comme Noir Désir ou Eiffel tout en proposant des textes qui font montre du talent d’un Alain Bashung voire d’un Jacques Brel ou d’un Léo Ferré … Belles références ma foi, et ce n’est pas nouveau puisque depuis sa création en 2001, le groupe d’Evian a remporté quelques tremplins majeurs puis sillonné les routes de France, de salles comme Le Brise Glace ou La Bellevilloise en festivals comme Rock’on ou Rocktambule, ouvrant pour Pep’s et pour Mell mais aussi pour Manu Dibango ou encore pour le Buena Vista Social Club. Il va sans dire qu’au moment de mettre en boite leur nouvel album, c’est vers le Globe Audio où nombre de leurs aînés parmi les plus reconnus ont enregistré leurs meilleurs albums que se sont rendus Mikaël Birraux au chant, à la guitare et au saxophone, Julien Morand à la guitare et au chant, Fabien Richard à la basse et Benoît Marinani à la batterie. Un gage évident de qualité donc, mais encore faut il disposer de compositions qui tiennent la route pour réussir à enregistrer un album capable de rivaliser de sensualité avec les meilleurs ! A ce jeu pas évident, Piège à Rêves s’en sort avec bien plus que les honneurs et parvient à installer sur le haut du panier non seulement des textes empreints d’une poésie d’une rare sensualité mais aussi des mélodies finement composées et très soigneusement arrangées. Entre rock énervé et chanson pleine de caractère, entre folk délicat et colère très intelligemment maîtrisée, le quartet nous interpelle sans jamais essayer de nous donner de leçon mais en tentant au contraire ne nous ouvrir les yeux et l’esprit en s’adressant autant au cœur qu’à l’inconscient à grand renfort de pépites intemporelles comme « Déjà tard », « L’un sans l’autre », « L’arbre », « Les pavots se fanent » ou encore « On s’en balance ». On se laisse rapidement captiver au point qu’il faut en passer par quelques écoutes successives pour véritablement être rassasié de « Libre comme l’ombre » … Jusqu’à ce que l’envie d’y retourner ne soit trop forte !