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SHOEFITI pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 29 septembre 2012
 

Only mountains never meet
(Autoproduction – 2012) 
Durée 30’21 – 8 Titres

http://www.facebook.com/shoefiti
http://www.shoefiti.bandcamp.com

Il évolue déjà au sein de groupes comme Vostok ou encore Four Black Taxis mais pour ce boulimique de musique qu’est Henri ‘HenZ’ d’Armancourt, l’envie de se lancer dans un projet encore plus personnel était tellement forte que Shoefiti est pratiquement venu s’imposer de lui-même pour lui permettre de s’exprimer entre folk et rock, mais toujours avec une très forte coloration dominante qui rappelle l’indie des années 90. Accompagné de divers complices qui se livrent à ses côtés au jeu des chaises musicales, l’auteur, compositeur et interprète mène sa barque comme bon lui semble et c’est soutenu par les internautes que l’album « Only Mountains Never Meet » a pu voir le jour, au format digital contre contribution libre mais aussi dans une édition limitée vinyle qui devrait satisfaire pleinement les amateurs de beaux objets un peu insolites.

Ses racines anglophones et sa jeunesse passée aux Etats Unis contribuent indiscutablement à la richesse du style de l’artiste et c’est en mettant dans ses textes beaucoup de lui-même mais aussi beaucoup des autres puis en saupoudrant le tout d’une grosse part d’optimisme mais aussi de second degré qu’il en arrive à proposer des chansons faussement bancales qui semblent toujours tenir avec quelques bouts de ficelles et qui pourtant sont pleines de détails qui contribuent à leur grandeur. Des intonations délicieusement pop mais aussi des couleurs plus bruitistes, un cachet résolument rock pour finir de réunir le tout et lui donner toute sa consistance, Shoefiti ne se pose pas de question et avance comme bon lui semble, faisant usage d’une voix qui se trouve sans vraiment avoir à se chercher et lui offrant des morceaux comme on en fait trop peu de nos jours, des titres qui n’affichent jamais une véritable logique implacable mais qui défilent avec tellement de naturel que l’on se dit presque instantanément que l’ordre dans lequel ils sont livrés est forcément le bon. De la douceur omniprésence de « Complicated Minds » à la versatilité complexe de « So Far », on traversera quelques grains mémorables comme « Venice, It Was Nothing » et quelques passages plus tempérés comme « My Sleeping Bag Man » pour finalement ressortir complètement emballé par l’album !