jeudi, 27 septembre 2012
Death by monkeys
(Further Music – Harmonia Mundi – 2012)
Durée 36’50 – 11 Titres http://www.overhead.fr  Overhead se présente lui-même encore parfois comme un groupe de jazz rock, quand bien même son créateur Nicolas Leroux reconnaît sans que l’on ait trop à le forcer que depuis le premier opus du groupe en 2002, « Silent Witness », le ton est devenu de plus en plus ouvertement pop rock. Dont acte ! Dix ans, un deuxième album, quelques EPs et une escapade sous le nom de The Fugitive Kind plus tard, revoilà Overhead ou plus exactement Nicolas Leroux au mieux de sa forme avec dans sa besace un nouvel album enregistré à la maison, au Mulholland Drive Studio, un effort pensé, écrit, composé, réalisé, arrangé et interprété par un génie qui pourrait presque du coup apparaître comme un tantinet mégalo si ce qu’il propose n’était pas aussi sincère et qui plus est réussi. One man ban à la ville, trio à la scène où le frontman, parfait multi-instrumentiste, est accompagné par Antoine Pasqualini à la basse et à la batterie et par Benoit Guivarch à la guitare et à la basse, Overhead fait en effet montre d’un pouvoir d’attractivité des plus impressionnant et n’en finit plus de proposer des mélodies parfaites dans lesquelles les sensations se bousculent pour le plus grand plaisir de l’ouie, des titres comme « Other Dissidents », « Justice For My Enemy », « Touch Of God » ou « Do The Right Thing » n’en finissant plus de réunir avec un véritable panache des sonorités, des couleurs et plus largement des saveurs que l’on ne soupçonnait même pas tant elles sont originales. Une première écoute presque légère pour se mettre tranquillement dans l’ambiance, une seconde plus attentive pour commencer à mieux entrevoir une foule de détails et enfin une troisième qui finit fatalement par conduire l’auditeur vers un état à la limite du contemplatif … Il ne faut pas beaucoup plus de temps pour devenir totalement fan d’un album aussi abouti que « Death By Monkeys » ! L’essayer, c’est à coup sur l’adopter … |
