mercredi, 26 septembre 2012
Get on your feet
(Autoproduction – 2012)
Durée 35’59 – 10 Titres http://www.myspace.com/thestringbreakers  Installé parmi le gratin des formations blues nantaises, The String Breakers a tranquillement franchi les étapes l’une après l’autre et c’est en remportant des tremplins prestigieux comme les RDV de l’Erdre en 2006 et Jazz à Vannes l’année suivante que le groupe a réussi à se faire remarquer non seulement par les professionnels mais aussi et surtout par un public qui désormais lui est fidèle. Après un premier Ep paru en 2010, Laurence Le Baccon au chant, Sami Touré aux guitares, Patrick Billon aux claviers, Vincent Blivet à la basse et Mathieu Lemarie à la batterie ont finalement décidé de rassembler pas moins de dix titres sur un premier album autoproduit et c’est en essayant de trouver l’équilibre parfait entre le swing, la soul, le blues et le funk qu’ils dévoilent cette année « Get On You Feet », un effort qui ne devrait pas passer inaperçu et sur lequel on remarque même quelques invités … S’ils ne placent qu’une seule et unique composition sur les dix titres de l’album, les String Breakers n’en jouent pas pour autant la carte de la facilité en allant revisiter des répertoires aussi variés que celui d’Etta James et celui d’Alex Schultz avec en guise de trait d’union ceux de Robert Cray, de Jimmy Reed ou même des Beatles. Soutenues par une section rythmique convaincante, la guitare et les claviers s’en donnent à cœur joie sur des titres pleins de finesse et de sensualité, formant en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire un tapis bien moelleux sur lequel la voix chaude et sensuelle de Laurence prend très intelligemment ses marques. Les chœurs renforcent plutôt bien l’impression d’aboutissement de l’ensemble et Denis Agenet, qui a enregistré les pistes mais a aussi posé son washboard sur « Whipper Snapper », n’a pas lui non plus hésité à donner de la voix à l’occasion, contribuant à sa manière à offrir au groupe un album de très bonne qualité sur lequel on se régalera autant d’un « Act Right » que d’un « Watch Me Baby », d’un « Good Rockin’n Daddy » ou encore d’une « Eleonore Rigby ». Bien plus qu’anecdotique, le « Make A Woman Cry » composé par le groupe et agrémenté de la guitare de Grégory Denis laisse entrevoir un très fort potentiel créatif qui ne demande qu’à être exploité à l’avenir. On y croit vraiment ! |
