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TOMCAT BLAKE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 27 septembre 2012
 

Till I get back home
(Autoproduction – 2012)
Durée 75’19 – 20 Titres

http://www.tomcatblake.com

Comme bon nombre de musiciens américains, c’est en France que Tomcat Blake a fini par élire domicile et c’est en traînant derrière lui ses racines de bluesman et de soulman que le chanteur et guitariste se produit copieusement aujourd’hui dans sa Franche Comté d’adoption mais aussi plus largement dans tout l’Est de l’hexagone, contribuant aux belles heures de tout ce que la région compte de clubs et de salles. Adepte du british blues des sixties, le plus européen des guitaristes américains n’hésite jamais a en glisser des influences dans ses compositions et c’est accompagné de Michel Carras aux claviers, Manu Jeannin à la basse et Serge Migneret aux drums, que Tomcat Blake a accueilli quelques-uns de ses amis mais aussi une section de cuivres sur son nouvel album qui se veut une collection de belles compositions ponctuée de quelques reprises bien senties. Pensez à apporter une petite laine, la région où nous attend Tomcat Blake est un peu fraîche, surtout après la découverte d’un album aussi chaud !

Prenez un guitariste fin et stylé capable de se produire avec le même talent en acoustique et en électrique, ajoutez-lui une voix bien équilibrée qui n’est ni trop lisse, ni trop rocailleuse, soignez aux petits oignons une rythmique du feu de dieu et mettez-y les arrangements qui vont bien et vous voilà avec un ouvrage qui navigue avec un tirant d’eau blues très confortable de la soul jusqu’au rhythm’n’blues sans jamais renoncer à faire de grands allers et retours entre la perfide Albion et le pays de l’Oncle Tom tout en accentuant le côté le plus urbain et le plus moderne du blues. On croise à l’occasion Hank Williams, Leroy Carr ou Big Joe Williams mais aussi Danny Elfman et Link Wray au beau milieu de titres comme « Going Back South », « Nobody Else », « It Was The Devil » ou « 15 Years » qui ne dénotent pas le moins du monde, loin de là, quand on les adosse à un « My Heart Would Know », quand bien même il est rehaussé de la voix de Glenna Dame, ou encore à un « The Earth Is Crying ». Quelques transitions toujours bien senties entre les titres principaux finissent de donner un charme fou à l’ouvrage et conduisent « Til I Get Back Home » vers un contenu très proche du maximum autorisé, et sans aucun temps mort ni remplissage superflu s’il vous plait. Les amateurs de couleurs se régaleront qui plus est d’un artwork qui finit de rendre le digipack plutôt attractif mais aussi très convaincant. Vite, un concert !