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LA HORDE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 25 septembre 2012
 

En passant par le monde
(Fantai’Zic – Socadisc – 2012) 
Durée 43’09 – 12 Titres 

http://www.la-horde.fr

C’est avec le soutien indéfectible de l’écrivain Alain Damasio, auteur du roman « La horde du contrevent », que cette formation nancéenne a vu le jour et qu’elle s’est développée dans un registre trashcore dans lequel se bousculent pêle-mêle des colorations trash, punk, metal et plus largement hardcore. Des musiciens issus de divers groupes et riches de quelques belles expériences, Frank Laprevotte au chant, Matthieu Morand à la guitare, Etienne Richefort à la basse et Thomas Das Neves à la batterie, totalisant à eux quatre pas moins de dix albums et d’une centaine de concerts avec pour certains des premières parties prestigieuses pour Scorpions ou Manowar, des prestations au Hellfest ou au Magic Circle Festival, il n’en faut pas beaucoup plus pour que la musique de La Horde soit pleine de maturité, pleine d’expérience, et pour que son nouvel album soit une tuerie, une véritable bombe atomique à laquelle rien ne saurait résister. En moins de trois quarts d’heures, les quatre tueurs à gages nous envoient en effet quelques belles pièces assassines à la voix furieuse mais audible, de vraies chansons agressives et colériques qui ne cachent ni les remarques ni les reproches qu’elles ont à proférer et qui n’y vont pas par quatre chemins pour nous donner en pâture des hymnes comme « Nuclear Mind », « Condamné à vivre », « Deux pour un seul corps », « Les damnés » ou « Extinction de masse ». Conscient que c’est en brassant les styles que la musique parvient à gagner en originalité, La Horde ne renonce à aucune voix off, à aucun break qui nous emmène parfois du côté du hip hop, et c’est à l’arrivée un ouvrage franc et massif mais en même temps frais, moderne et convaincant que le quartet glisse dans les bacs indépendants avec à la clef des dates de concerts à venir dans des endroits prisés comme La Scène Bastille à Paris ou encore Chez Paulette à Pagney. Sans faire la moindre concession, en jouant la musique qui lui plait et en mettant dedans ses tripes mais aussi sa passion, La Horde réussit à faire de « En passant par le monde » un album qui pourrait bien un jour faire figure de modèle du genre. Bravo !