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JACK BON SLIM COMBO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 23 septembre 2012
 

Together again
(Starassoprod – 2012) 
Durée 43’30 – 13 Titres 

http://www.jackbon.com
http://www.starassoprod.com

Il est devenu un des tous premiers représentants du blues rock et du boogie dans l’hexagone en fondant Ganafoul en 1974 et c’est en marchant sur les traces de modèles comme Chuck Berry ou Muddy Waters mais en leur insufflant des cachets qu’il a empruntés aux Rolling Stones et à AC/DC que Jack Bon a fini par devenir un des maîtres incontestés de la guitare blues à une époque où une moitié du pays ne jurait que par Trust tandis que l’autre ne voyait que par Téléphone. Difficile de se faire une place entre ces deux pointures du rock national, et pourtant en 2012 l’artificier est toujours en service et non content d’aller prêcher la bonne parole des musiques noires américaines avec sa conférence « Blues Boom », le musicien et chanteur doublé d’un excellent auteur et compositeur s’essaie encore et toujours avec un certain succès à des expériences en groupes, preuve s’il en fallait avec le Jack Bon Slim Combo qui, après une démo prometteuse en début d’année, se fend aujourd’hui d’un premier album à la hauteur de nos espoirs les plus fous !

C’est en trio que Jack Bon a écrit les plus belles pages de l’histoire de Ganafoul, c’est encore en trio qu’il appréhende celles d’une nouvelle formation où l’on retrouve Chris Michel à la basse et Laurent Falso à la batterie, se fendant au passage de treize nouvelles compositions dans lesquelles il reprend avec un réel talent et avec beaucoup d’inspiration tous les schémas classiques du blues et du rock. Pas de grand discours inutile, pas de message engagé à faire passer, Jack Bon Slim Combo se contente de faire du rock à l’ancienne mais le fait avec le cœur et avec les tripes, en laissant les rythmiques installer un tableau pas forcément très propre et sujet à la poussière pour que la voix rugueuse et la guitare aguicheuse du frontman n’aient plus ensuite qu’à dérouler des textes directs, des riffs bien costauds et des soli tranchants. Trois petits quarts d’heure, c’est le temps qu’il faut en tout et pour tout pour traverser dans le bonheur le plus total des titres comme « No Justice Way Down Here », « Hug And Kiss Me », « Fifteen Days », « Better Stop Drinking » et autres « Little Angel Of Mine », des originaux bien pensés qui offrent un tour d’horizon assez complet des couleurs et des saveurs de toutes les formes du blues, de la balade jusqu’au rock en passant par le boogie et les 12-bar blues. En fermant les yeux, on arrive même de temps à autres à se croire aux States …