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RESISTENZA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 21 septembre 2012
 

The rocky spur
(Autoproduction – 2012) 
Durée 24’22 – 7 Titres

http://www.facebook.com/resistenzapage
http://soundcloud.com/resistenza

Quintet stéphanois formé en septembre 2010, Resistenza ne revendique aucune étiquette si ce n’est celle du rock indépendant, un style dans lequel le combo n’aura pas eu trop de mal à trouver sa place puisque quelques mois seulement après sa création et avec déjà une vingtaine de concerts dans les jambes, les complices proposaient au public une première rondelle de trois titres faisant acte de leur répertoire on ne peut plus diversifié. Pour Maria Mischitelli au chant, Tristan Berger et Xavier Chaquet aux guitares, Jean Luc Finotto à la basse et Frédéric Chanut à la batterie, l’heure n’était pas venue de passer en mode autosatisfaction et c’est sans relâche que Resistenza s’est attelé à un nouveau défi, celui n’enregistrer un gros maxi, à moins que ce ne soit un petit album, durant les trois trimestres suivants. Avril 2012, « The Rocky Spur » était enfin disponible et n’attendait plus dès lors que la bonne occasion pour rejoindre les platines du public, un résultat qui en passe forcément par les concerts, un domaine où le combo n’a pas grand mal à faire des étincelles tant son énergie est convaincante.

Capable de se transformer en véritable lionne, Maria prend un malin plaisir à rugir sur les grosses guitares et sur la rythmique de feu assurée par ses petits camarades et c’est sans le moindre complexe que Resistenza nous envoie sans se faire prier des bombes difficiles à éviter tant leur pouvoir est phénoménal et leur champ d’action vaste ! Les vieux fans du combo retrouveront avec plaisir les trois titres du précédent opus, « Black Boats », et se régaleront sans arrière pensée des quatre pièces supplémentaires que nous servent les artistes, le tout finissant par former un ensemble à la fois ingénieux, puissant et équilibré dans lequel il est question de voyages, d’êtres humains en tous genres et de cultures sous toutes leurs formes. Affichant des versants résolument rock mais aussi des cachets post-punk voire parfois des connotations proches du cabaret, Resistenza ne se contente ni d’un seul sujet, ni d’une seule source d’inspiration musicale et nous en met plein les yeux et plein les oreilles avec des titres tantôt délurés, tantôt déjantés, tantôt inspirés voire même carrément obsessionnels, les « Strange Stranger », « Black Boats », « Turtles And Rain » et autres « Computerly Bored » n’en finissant plus d’entretenir le mystère et de rendre la rondelle complètement impossible à ranger dans une boite trop bien définie. En fait ça tombe plutôt bien car des ouvrages comme celui là, ça ne se range pas, ça s’écoute jusqu’à plus d’heure !