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DANIEL BLANC & CO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 13 septembre 2012
 

Guitaroplasmose
(Bluesiac – Brennus – 2012) 
Durée 46’34 – 12 Titres 

http://www.danielblancandc.com
http://www.bluesiac.com

On a connu ce troubadour de Miramas se produisant sous différentes formules, avec le Groupe E pour commencer, de 1984 à 1987, puis avec DBT, le fameux Daniel Blanc Trio devenu par la force des choses un quartet dont les dernières traces discographiques remontent à 2008, du moins pour ce qui est de la partie studio. Depuis ce temps, plus ou très peu de nouvelles, si ce n’est la sortie d’un live et la préparation de ce nouvel effort qui offre la vision d’une nouvelle formule, en trio comme au bon vieux temps, un groupe où l’on remarque Francis Mateo à la basse et Yves Gilloteau à la batterie et où les couleurs générales se partagent entre rock, rockabilly, blues et balades, mais toujours dans la langue de Bill Deraime ! Un petit tour par la Suisse pour y trouver le studio qui va bien, un regard appuyé vers les Etats Unis pour y chercher l’essence musicale indispensable pour faire démarrer la machine … « Guitaroplasmose », c’est du plaisir, et rien d’autre que du plaisir !

La guitare bien pendue et le verbe tout aussi habile, Daniel Blanc est un de ces enfants du rock qui n’ont pas changé leur fusil d’épaule avec les modes successives et qui se promènent avec toujours autant de réussite du côté du swing, du boogie ou du rhythm’n’blues. En mettant tous les bons sentiments qui lui passent par l’esprit et par le cœur dans ses chansons, l’artiste arrive plutôt bien à interpeller l’auditeur avec des pépites bien calibrées comme « Bébé », « La nuit » ou « Pour toi », insufflant à l’occasion une pointe d’humour à des titres comme « J’étais adolescent » ou encore de second degré à d’autres comme « Guitaroplasmose ». Tendre sans être sirupeuse, Française sans être franchouillarde, vintage mais absolument pas ringarde, la musique de Daniel Blanc & Co s’autorise de temps à autre des dérapages contrôlés du côté de la chanson mais ne vend jamais son âme au diable, quand bien même ce serait à un Crossroad, préférant être sincère et livrer à cœur ouvert tout ce qui fait vibrer l’homme, tout ce qui arrive encore à lui donner le frisson. « Jouer du Rock & Roll » et « Boogie Woogie c’est toute ma vie » font forcément partie des choses importantes, même si l’inspiration peut tout autant venir du « Blues d’un soir », ce qui il faut bien l’avouer n’est pas plus mal, loin de là. Un premier album chez Bluesiac, une tournée au Québec l’été dernier, voilà une nouvelle aventure qui s’annonce plutôt bien pour Daniel Blanc & Co !