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ATTIKA 7 pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 13 septembre 2012
 

Blood of my enemies
(Membran – Road Dogs – 2012) 
Durée 48’26 – 13 Titres

http://www.attika7.com
http://www.facebook.com/attika7

Voilà encore un de ces super-groupes qui sont appelés à mettre un gros bâton de dynamite sur la scène metal puisque sous le nom d’Attika 7 sont réunis pas moins que le guitariste et chanteur Evan Seinfeld, transfuge de Biohazard, le guitariste Rusty Coones et le bassiste Tony Campos que l’on a déjà croisé dans Static-X, Prong ou encore Soulfly. On installe Dustin Shcoenhofer de Walls Of Jericho et Bury Your Dead à la batterie pour compléter le line up et voilà le band de Los Angeles parti enregistrer son premier effort avec à la production le fameux Mudrock qui a précédemment contribué au succès de Godsmack et autres Avenged Sevenfold. Toutes guitares devant, le quartet est finalement revenu de ses errances studio avec en poche la rondelle qui déchire tout sur son passage, un ouvrage tranchant comme le fil du rasoir et en même temps lourd comme une chape de plomb avec à la clef pas moins de treize titres dont absolument aucun n’est à laisser sur la touche. Puissant et en même temps inspiré, « Blood Of My Enemies » ne fait pas de quartier et fait rouler avec la régularité d’une grosse cylindrée comme Rusty Coones les affectionne tant des titres en béton armé qui mélangent avec beaucoup de talent une puissance omniprésente et des arrangements du plus bel effet. Au jeu subtil qui consiste à créer des chansons qui restent, Attika 7 s’en sort avec bien plus que les honneurs et nous pose même dans la platine quelques perles rares dans le genre de « Crackerman », « Devil’s Daughter », « Greed And Power », « No Redemption » ou encore « Hellbound ». Rayon surprises, on remarquera forcément « The Hard Cold Truth », un spoken word au caractère bien trempé, ou encore « Dying Slowly », une craquerie totalement oppressante qui se place à un très juste milieu entre la délicatesse et la force démesurée. Dans les bacs depuis le début de l’été, ce premier album des Californiens nous assure le fait de retrouver Attika 7 pour un moment sur le devant de la scène dédiée à un genre qui continue d’avoir des grands amateurs. Let there be rock !