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D.O.A. pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 11 septembre 2012
 

We come in peace
(Kicking Records – 2012) 
Durée 46’57 – 14 Titres

http://www.suddendeath.com
http://www.myspace.com/doapunk 
 
Icône de la mouvance punk canadienne et précurseur du terme hardcore que le groupe a lui-même inventé dès 1981, D.O.A. remet les pendules à l’heure en sortant ce qui est indiscutablement un des albums les plus attendus du moment, « We Come In Peace », sa quatorzième rondelle studio ! Pour Joe Keithley au chant et aux guitares, Dirty Dan Sedan à la basse et Jesse Pinner à la batterie, l’idée de départ était de chauffer à blanc un maximum d’ingrédients tels que la politique et l’engagement mais aussi le second degré et de pousser le tout jusqu’à l’explosion en lui offrant non seulement quelques surprises de taille mais aussi de prestigieux invités. Produit conjointement par Sean Holowaychuck, Sho Murray et par le parrain du punk, Joe Keithley lui-même, ce nouveau brûlot a plus d’un tour dans sa poche et nous réserve forcément quelques moments de folie aussi totale que communicative !

Encore plus puissant et plus engagé que jamais, « We Come In Peace » est une sorte de consécration ultime pour un groupe qui, s’il n’a plus rien ou presque à prouver, n’hésite jamais à mettre tout son poids dans la balance pour la faire pencher de son côté. Des hymnes à n’en plus finir, voilà ce que D.O.A. et son emblématique frontman nous proposent à grand renfort de riffs saignants mais aussi de mélodies plus chiadées. L’engagement à fleur de peau, les Canadiens se lancent corps et âmes dans une volée de titres comme « He’s Got A Gun », « Dirty Bastards », « Who The Hell Do You Think You Are » et autres « Lost Souls », conviant même Hugh Dillon des Headstones, Ben Kowalewicz de Billy Talent et Jello Biafra des Dead Kennedys à donner de la voix respectivement sur « Boneyard », « Do You Wanna » et « We Occupy », l’hymne des indignés américains. Une cover déjantée du « War Hero » des Toxic Reason et une autre non moins allumée du « Revolution » des Beatles, un coup de maître vers le dub et le reggae avec « Walk Through This World » et un « General Strike » en version acoustique pour refermer l’ouvrage, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, D.O.A. fait son retour en force sur le devant de la scène punk mondiale et ce n’est certainement pas pour nous déplaire. Attention, groupe culte cherche public motivé pour réunions puissantes, et plus si affinités …