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LUCA TURILLI’S RHAPSODY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 09 septembre 2012
 

Ascending to infinity
(Nuclear Blast – 2012) 
Durée 57’30 – 9 Titres

http://www.ltrhapsody.com
http://www.facebook.com/ltrhapsody 

On se souvient de Rhapsody, le combo de metal symphonique transalpin dans lequel évoluait un certain Luca Turilli, il faut aujourd’hui compter sur Luca Turilli’s Rhapsody, le projet 100% personnel du guitariste qui en signe non seulement les musiques et les textes mais aussi les arrangements et la production ! Pour l’accompagner, Alessandro Conti aux voix, Dominique Leurquin aux guitares, Patrice Guers à la basse et Alex Landenburg à la batterie mais aussi Sebastian ‘Basi’ Roeder aux manettes, autant dire que si ce premier album de la nouvelle entité peut ressembler sur le papier à un album solo de l’artificier en chef qui a même pour l’occasion délaissé les dragons et autres sagas abracadabrantes pour jeter son dévolu sur le futur en général et la science fiction en particulier, « Ascending To Infinity » s’inscrit pourtant finalement dans le prolongement logique des ouvrages sortis précédemment sous le nom de Rhapsody avec peut être en plus un véritable sentiment de liberté qui pousse son créateur à livrer une rondelle totalement débridée et fidèle jusque dans les moindres détails à son état d’esprit du moment.

Si l’ouverture de l’ouvrage rappelle étrangement Dreamquest par ses ambiances fortement teintées d’electro et laisse craindre un instant que Luca Turilli ne se mélange un peu les pédales dans ses deux projets parallèles, la suite nous rassure directement et nous transporte sans aucun ménagement dans du bon, voire même du très bon metal qui rappellera incontestablement aux fans d’où le guitariste est originaire. Des parties vocales impeccables, des structures rythmiques formidablement équilibrées, des excursions plus ou moins appuyées vers les sonorités médiévales mais avant tout une grosse dose de metal symphonique comme Rhapsody sait si bien en faire, c’est un ouvrage de haut vol qui se dévoile à nous et c’est en ne finissant plus de libérer de nouveaux détails au fil des écoutes que des titres comme « Quantum X », « Dante’s Inferno », « Excalibur », « Dark Fate Of Atlantis » et  autres « Clash Of The Titans » finissent de nous convaincre définitivement de la légitimité mais aussi et surtout de l’intérêt d’un projet qui donne naissance en épilogue à une pièce épique de seize minutes, « Of Michael The Archangel And Lucifer’s Fall », un morceau en trois actes sur lequel la voix d’Alessandro Conti est particulièrement à son avantage ! Clouant le bec à tous ceux qui ont pu douter à un moment ou à un autre de l’avenir de Rhapsody, Luca Turilli s’impose en véritable leader et fait perdurer la légende … mais à sa manière !