jeudi, 06 septembre 2012
The power within
(Electric Generation Recordings – Essential Music – 2012)
Durée 50’18 – 10 Titres http://www.dragonforce.com  Formé en 1999 lors de la séparation du groupe de black metal Demoniac, Dragonforce est un combo britannique qui évolue dans un registre power metal agrémenté d’une pointe de vitesse et de violence de plus que le reste de la scène du genre. Baptisé DragonHeart jusqu’en 2003, le groupe a géométrie variable a connu nombre de changements de line up au fil des années, les deux seuls membres d’origine encore présents dans le groupe aujourd’hui étant les guitaristes Herman Li et Sam Totman, et c’est en accompagnant sur la route des modèles comme Halford, Stratovarius, Helloween, Angra ou encore Iron Maiden qu’il finira par se faire un nom et à figurer en bonne place dans le jeu vidéo Guitar Hero 3. Rejoint par son nouveau chanteur, Marc Hudson, en 2011, Dragonforce où l’on retrouve Frédéric Leclercq à la basse, Vadim Pruzhanov aux claviers et Dave Mackintosh à la batterie s’offrait au printemps dernier son cinquième effort studio, « The Power Within ».Que la force soit avec eux ! Exit les compos à rallonges qui habitaient traditionnellement les albums des bad boys, c’est en mettant sur la touche son versant le plus épique pour cette fois aller directement à l’essentiel que le sextet nous crache à la face une volée de dix titres en moins d’une heure, laissant au passage de côté les soli de guitare à n’en plus finir et s’efforçant plutôt de mettre le paquet sur une alternance bien rythmée de couplets et de refrains qui vous pètent au nez avec un véritable effet de surprise. Des riffs percutants au possible, des parties de basse travaillées avec un soin tout particulier par le frenchy de la bande, des claviers aériens et des guitares qui parviennent désormais à briller sans pour autant dégouliner grassement sur les morceaux, Dragonforce a véritablement atteint le stade de la maturité et nous le prouve à chaque instant avec des brûlots impeccables dans le genre de « Holding On », « Cry Thunder » ou « Die By The Sword » mais aussi avec « Wings Of Liberty » qui après une intro délicate entre clavier et chant laisse exploser les watts sur ce qui restera le seul titre épique de l’opus avec une durée à peine supérieure à sept minutes. Plus accessible que ses prédécesseurs, « The Power Within » nous réservera encore quelques belles surprises comme « Seasons » décliné en version électrique mais aussi en version acoustique en fin d’ouvrage, dévoilant par la même occasion une autre facette d’un groupe qui évolue carrément bien avec l’âge. Ceux qui n’appréciaient pas les anciens albums du band seraient bien inspirés de poser une oreille attentive sur celui là tant il y a matière à les faire changer d’avis ! Qu’on se le dise …
|
