| THE RED HOT BLUES CARAVAN
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Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 05 septembre 2012
The things I should
(Devil’s Jam Records – 2012)
Durée 40’10 – 13 Titres http://www.facebook.com/theredhotbluescaravan  C’est piloté de main de maître par le chanteur et harmoniciste Denis Flaichez que The Red Hot Blues Caravan distille depuis 2009 sur toutes les routes de l’hexagone son blues travaillé au plus proche des racines et joué avec un mélange de passion et d’énergie. Remarqué avec des formations comme Rosebud Blue Sauce et Lonj & The Shuffle Maniacs, le frontman a su s’entourer de ce qui se fait de mieux sur la scène du Sud Ouest en emmenant dans son sillage le jeune guitariste Thibault Ripault des Jumpin’ To The West Side mais aussi la bassiste Tyffany Slim des Texas Sluts et le batteur Andy Martin de Loretta & The Bad Kings et après avoir enregistré deux démos en 2009 et 2011, c’est un premier album publié sous le nom de Denis Flaichez with The Red Hot Blues Caravan que le quartet nous dévoile, un ouvrage rassemblant dix pièces mises en boite en groupe et en live et trois de plus à mettre à l’actif de Denis Flaichez qui y tient la guitare mais aussi tous les autres instruments. Remarqué sur nombre de festivals, le band affiche aujourd’hui clairement ses ambitions ! Fort de ses influences allant de Junior Wells à Sonny Boy Williamson en passant par Buddy Guy, Johnny Guitar Watson et Blind Boy Fuller mais aussi par tous les grands harmonicistes de la West Coast, The Red Hot Blues Caravan a fait le pari de laisser son cœur mais aussi son talent s’exprimer dans un florilège hétéroclite où les compositions de Denis Flaichez se perdent au milieu des covers empruntées à Carey Bell, à Roy Brown, à Billy Emerson et bien évidemment à Sonny Boy Williamson II qui se voit honoré d’un « Work With Me » mais aussi d’un « You’re Killing Me On My Feel ». Avec un son qui colle au plus juste aux vieux blues d’antan, le quartet ne laisse à aucun moment retomber la pression et tire parti des quelques clients du Puits de Jour à Lauzerte (82) mais aussi de tous les sons parasites de l’établissement pour nous offrir des trésors de spontanéité dont on ne peut que saluer non seulement l’écriture mais aussi l’interprétation. Des compos qui swinguent comme des standards avec « Asthmatic Boogie », « Wasted time » ou « They Call Me Mad Dog », un jeu de guitare rayonnant de feeling, un harmonica virevoltant et inspiré et enfin un groupe qui semble vraiment se faire plaisir à jouer ensemble, il n’en faut pas plus pour que The Red Hot Blues Caravan nous ramène jusque très loin dans l’histoire des musiques noires américaines. Trois petites pépites solo pour fignoler l’ensemble avec en prime un « Rag » à tomber sur le cul et voilà tout amateur de blues forcément séduit par « The Things I Should », un premier album qui risque de faire une entrée fracassante dans toute bonne discothèque qui se respecte !
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THE RED HOT BLUES CARAVAN 