lundi, 03 septembre 2012
Sound Painter
(Autoproduction – 2012)
Durée 45’57 – 11 Titres http://www.dallasfrasca.com  La France avait remarqué cette artiste australienne il y a quelques années lors de son passage au Cognac Blues Passions, c’est avec un nouvel album qu’elle revient cette année pour incarner une sorte de renouveau dans un genre centenaire en y insufflant une grosse dose d’énergie rock voire carrément punk ! Chanteuse et guitariste, la jeune femme à la crinière rouge n’a pas attendu longtemps avant de se faire un nom sur la scène internationale, plaçant une de ses compositions à la troisième place de l’International Songwriting Competition avec dans le rôle des juges pas moins que Tom Waits, Tori Amos ou encore Ozzy Osbourne et participant depuis quelques années aux plus grands festivals de blues et de rock tout autour de la planète ! Accompagnée de Jeff Curan aux guitares et Pete McDonald à la batterie, la jeune musicienne met une fois encore un grand coup de pied dans la fourmilière et nous délivre une seconde œuvre entre rock alternatif, soul, pop et blues …Attachez vos ceintures, le décollage est plutôt violent ! C’est une artiste totalement décomplexée qui se présente au public sur ce nouvel opus et c’est un « Sound Painter » qui ne doute à aucun moment de son potentiel de séduction qui glisse dans la platine à un rythme raisonnablement soutenu pour ne pas brusquer les plus réfractaires au modernisme sans pour autant lasser les adeptes des plus audacieuses (r-)évolutions. De saturations débridées en passages relativement plus tranquilles, Dallas Frasca nous propose une sorte de grand tour d’horizon de tout ce qui la fait vibrer et c’est un album quelque peu instable et changeant qu’elle nous présente, laissant sa voix se teinter tour à tour de colère mais aussi de passion pour mieux accompagner les riffs tendus à bloc et les structures rythmiques complexes qu’elle se plait à nous imposer au gré de titres comme « All My Love », « Better Without You », « Birds Of Wisdom », « Anything Left To Wonder » ou encore « Ain’t No Fury ». Si la distorsion est l’invitée permanente de ces onze nouvelles pépites de pur rock, elle n’en arrive jamais à masquer un contenu plein de richesse, de couleurs et de nuances capables de séduire jusqu’au plus exigeant des amateurs de musiques amplifiées. Essayer « Sound Painter », c’est à coup sur l’adopter ! |
