mercredi, 29 août 2012
Des pieds des mains
(Luciole – Musicast – 2012)
Durée 38’17 – 12 Titres http://www.dambarnum.com
http://www.myspace.com/dambarnum
http://www.facebook.com/dam.barnum  Il a activement participé à la naissance et au décollage artistique d’Eiffel avant de quitter le groupe pour rejoindre Luke où il tient encore actuellement la basse et après tant de belles choses vécues avec deux groupes majeurs sur la scène rock hexagonale, Damien Lefèvre alias Dam Barnum a eu très légitimement l’envie de se lancer dans sa propre aventure en enregistrant un album solo dédié à la chanson française. Biberonné à la pop anglo-saxonne en général et plus particulièrement à celle des Beatles ou des Kinks, le multi-instrumentiste qui affiche de belles capacités quand il est question d’écriture et de composition a finalement concocté un premier opus plein de fraîcheur et plein de vigueur et s’apprête à le jeter en pâture à son public début octobre, juste après le lancement d’une tournée d’une vingtaine de dates qui devrait rapidement faire parler d’un opus déjà bien parti grâce à son premier single, « Tu tombes bien ». Une pointe de tendresse et une autre d’humour, des mélodies qui combinent avec un vrai talent la pop et un subtil mélange de rock et de folk, Dam Barnum a un passé aussi chargé que convaincant et c’est en s’appuyant dessus, mais essentiellement pour l’emmener encore plus loin, qu’il nous délivre une douzaine de titres qui se révèle regorger d’autant de bonnes surprises bourrées de sensualité et d’ingéniosité. La rime caustique, ironique ou délicate, la note plaisante mais jamais fade, Dam Barnum fait « Des pieds des mains » pour toucher l’auditeur exactement là où ça fait du bien et c’est à grand renfort de morceaux pleins de naturel et en même temps très finement ciselés qu’il s’adresse à lui avec « Les souterraines », « Mal comme X », « Derrière la vitre », « L’appel des sorciers » ou « La bancale », des titres en tous points réussis et surtout, c’est essentiel en musique, totalement imparables. Carrément à son aise dans le costume du songwriter à la française, Dam Barnum n’en fait jamais ni trop, ni trop peu, dévoilant à l’arrivée une première galette dans laquelle chacun trouvera forcément son compte tant les bonnes choses y sont légion. Que du bonheur en prévision juste avant d’attaquer l’automne ! |
