jeudi, 23 août 2012 Jammin’ for a cure 2010 (Autoproduction – 2010) Durée 64’35 – 15 Titres
http://www.wnyblues.org http://www.jammin-for-a-cure.com
La musique a cela de formidable qu’elle est souvent capable de franchir les plus hauts sommets et de fédérer le public derrière elle pour venir en aide aux causes importantes … C’est sans doute ce qui a motivé Adrienne Thompson, ancienne membre du board de la Western New York Blues Society ressortie gagnante de sa lutte contre le cancer du sein, lorsqu’elle a décidé de réunir quinze formations locales pour leur faire enregistrer une compilation blues destinée à récolter des fonds pour la recherche contre cette maladie. A force de travail et d’acharnement, le projet « Jammin’ For A Cure 2010 » est parvenu à écouler cinq centaines d’albums et à réunir pas moins de douze mille dollars, une première initiative qui a été suivie récemment par une jam session organisée sur place et qui s’inscrit dans une démarche globale que l’on peut également soutenir à distance en contactant directement l’instigatrice du projet sur le site spécialement créé pour l’opération, voire aussi en commandant cet ouvrage de qualité sur lequel les différentes sensibilités du blues sont mises en valeur au travers d’artistes totalement inconnus de notre côté de l’Atlantique mais au talent certain et à la réputation confirmée du côté de Buffalo et dans tout l’Etat de New York ! A force de boogie, de soul, de Chicago blues, de ballades, de shuffles et plus généralement de blues croustillants à souhaits, des groupes comme Dirty Murphy, Blueshounds, The Electras, Gregg Juke & The Mighty No-Stars, Doubletake Blues Band et tant d’autres encore apportent au travers de quelques pièces originales leur pierre à un édifice qui peut donner l’impression d’être une goutte d’eau dans l’océan des besoins de la recherche mais qui, comme toute initiative de ce genre, est très importante en terme de communication et de contact humain. Du très bon blues joué avec une réelle maestria et avec en prime beaucoup de cœur, comment ne pas apprécier à sa juste valeur un ouvrage comme « Jammin’ For A Cure 2010 » ?
|