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Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 15 août 2012
Sedjem
(Autoproduction – 2012)
Durée 30’53 – 7 Titres http://www.facebook.com/sedjem  Ils sont tous les trois directement issus de la scène stéphanoise et évoluent ou évoluaient précédemment dans des formations comme Sofa So Good, Nose In The Nose, Gagadilo ou La Baroufada avant de se décider à construire un projet commun qui s’appuierait sur la somme de leurs différences pour donner naissance à quelque chose d’original, une musique capable de mélanger du rock bien noisy avec du dub et de l’electro débridée … Jean Adam aux guitares, Nicolas Moulin à la basse et Rémi Bonnard à la batterie ont ainsi choisi de créer Sedjem et ont mis dedans leurs inspirations les plus folles, finissant par trouver un noyau rythmique solide autour duquel les machines n’ont plus eu qu’à se mettre en mouvement pour donner naissance à des compositions hurlantes de spontanéité, pas moins de sept instrumentaux associant une puissance de frappe qui va parfois jusqu’au metal à des instrumentations finaudes où l’on croise de temps en temps du saxophone ou de la clarinette pour donner aux morceaux une coloration qui fleure bon le jazz et qui s’offre même parfois quelques discrets cachets venus des Balkans. Durant une demi-heure de musique aux couleurs qui n’en finissent plus de changer pour passer du reggae au hip hop ou de la pop au rock, Sedjem nous surprend à chaque instant avec des créations originales particulièrement intéressantes dans lesquelles on sent le côté autodidacte de chacun des musiciens qui autorise à l’ouvrage des expérimentations plutôt intéressantes mais où l’on remarque aussi de manière évidente des bases techniques fortes qui permettent au groupe de toujours trouver un équilibre très stable pour nous présenter des « Skyline », des « Descentury », des « Harmattan » ou des « Road To Himava » aux ambiances changeantes mais très complémentaires. Voilà une première œuvre des plus prometteuses pour l’avenir ! |
