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LOW ID pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 09 août 2012
 

Discoverock
(Autoproduction – 2012) 
Durée 55’30 – 11 Titres

http://www.lowidmusic.com

Influencés par des musiques comme la pop, le rock et le metal, les membres de Low Id ont tout naturellement choisi de mélanger tous ces ingrédients et c’est fort de cette construction plutôt originale que le quartet chambérien sortait à la toute fin de l’année dernière ce premier album dans lequel Vincent Loisy au chant, Yann Gilquin aux guitares, Jérémy Dubanchet à la basse et Andreas Glanz à la batterie s’efforcent de nous présenter une carte de visite assez large rassemblant nombre de leurs possibilités musicales. Comme souvent dans un groupe, le line up a fini par se scinder en deux après l’album et c’est en changeant de section rythmique que Vincent et Yann ont poursuivi l’aventure, incorporant à Low Id Manu Berlioz à la basse et Philippes Bollard à la batterie, tous deux en charge désormais de contribuer à la cohérence des compositions d’un combo qui, entre rock alternatif et rock progressif, a décidé de ne pas véritablement trancher …

Si la structure de départ des onze titres de « Discoverock » est essentiellement pop, c’est en venant très vite lui apporter des couleurs plus vives et donc plus voyantes que Low Id les agrémente, et c’est en arrivant à proposer des morceaux qui rappellent autant Pink Floyd que Yes ou Toto que le quartet parvient à trouver un style à part, en dehors des modes et donc par la force des choses accessible à tous avec des titres qui se montrent bien pénétrants mais aussi à l’occasion bien musclés. Certain d’avoir à plus ou moins brève échéance une belle carte à jouer sur la scène rock régionale voire nationale, Low Id n’a pas lésiné sur les arrangements et c’est un album assez réussi que les Savoyards livrent en pâture à un public qui devrait autant se régaler avec les passages les plus tempérés qu’avec ceux plus urgents et plus typés, l’équilibre se voyant quoi qu’il en soit toujours très stable avec des pièces complémentaires comme « All Lies Behind », « New Horizon » ou encore « Care Enough ». Les deux parties distinctes du tittle track, sous-titrées « Discover You » et « Discover Me », finissent d’entretenir la très bonne qualité d’ensemble de l’ouvrage, tout comme l’instrumental de près de quatre minutes installé en son milieu, « The Lest Day Before The Rest Of My Life », qui se chargera de séduire les mélomanes au risque quand même d’emmener les autres vers un certain assoupissement. Une voix qui tient la route, une guitare qui ne s’en laisse pas conter … Voilà un groupe qui n’a certainement pas dit son dernier mot !