mardi, 07 août 2012
Chaos paradisiaque (Autoproduction – 2012) Durée 39’20 – 10 Titres http://www.escapelane.net http://www.facebook.com/ESCAPELANE06 Ils partagent à cinq la même passion pour la musique et c’est bien naturellement que ces Niçois biberonnés à grand renfort de Pink Floyd et de Dream Theater mais aussi d’Iron Maiden, de Mötley Crüe ou de Björk qui se connaissent depuis l’enfance ont un jour décidé de créer leur propre groupe de rock, Escape Lane, une formation dans laquelle leurs expériences lointaines du piano, du violoncelle et du chant lyrique ressortent forcément un peu, ne serait ce que dans la partie la plus purement technique, mais où le rock prend à chaque fois le dessus ! Pika au chant, Olivier Schneider et Frédéric Pexeira aux guitares, Arnaud Tzvetan à la basse et Rémy Boccaron à la batterie, une voix féminine et quatre mâles musiciens, voilà une formule qui se révèle gagnante et qui permet au quintet de nous dévoiler sa première tartine, un album qui associe plutôt bien le gros son et la mélodie. Que la lumière soit … C’est à la maison, dans son propre studio, qu’Olivier, le guitariste lead et compositeur aussi d’Escape Lane, a décidé de mettre en boite cette première œuvre, et force est de constater que côté résultat, « Chaos Paradisiaque » n’a pas grand chose à envier aux autres productions qui affichent des adresses prestigieuses pour un son parfois bien moins abouti. Parvenu à parfaitement assimiler ses influences, le combo n’a pas cherché à jouer la carte de la copie carbone mais a su très intelligemment prendre le meilleur de chacun de ses modèles pour s’en servir le moment venu, toujours à bon escient, la voix précise et charmeuse, les basses bien ronflantes et les soli de guitare très enlevés contribuant à rendre les morceaux tantôt séduisants, tantôt un peu surprenants, tantôt carrément inattendus ! Du rock bien saccadé de « Daisy Cutter » à un « Evolution » aux consonances qui ne sont pas sans rappeler la Vierge de Fer, Escape Lane trace un chemin plein de méandres à travers l’essence même du rock et même si l’on apprécie forcément certains titres plus que d’autres, il se dégage des « Losing Dreams », « Superstar » et autres « One Day In 21st Century » un vrai sentiment de plénitude et de sérénité. Affichant souvent un côté plus pop-rock, aussi musclé puisse t’il parfois être, sur des titres en Français comme « Ca rime à quoi en France », « Sans commentaire » ou « A classer », Escape Lane parvient à proposer une première œuvre pleine de diversité et pourtant très homogène. Un bon album qui ne demande qu’à prendre encore plus de volume en live ! |