lundi, 23 juillet 2012
The big machine Part.I
(Autoproduction – 2011)
Durée 27’33 – 6 Titres http://www.thewildchildmusic.com
http://www.facebook.com/thewildchildmusic  Ils avaient réussi le casse du siècle l’an dernier en nous présentant un premier album particulièrement abouti, revoilà déjà The Wild Child avec cette fois un maxi appelé à surfer sur une vague levée lors d’une grosse tournée d’été 2011 qui avait copieusement inondé la Bretagne ! On ne change pas une équipe qui gagne, c’est donc une fois encore Mitch Bassoul au chant, à la basse et aux claviers, Alex Dhée à la guitare et Olivier Porrini à la batterie qui reprennent du service pour une nouvelle galette toujours aussi teintée des relents seventies des Beatles, de Queen, de Led Zeppelin ou encore de Pink Floyd ! On les connaissait brillants avec leurs instruments, on les savait habiles dans l’art de composer, qu’allaient bien pouvoir nous réserver cette fois The Wild Child sur ce maxi pompeusement taxé de « Big Machine » et affublé qui plus est de l’annotation « Part.I » qui tend à laisser entendre qu’il y aura une suite ? Mystère … Pas besoin pourtant d’être un musicologue averti pour comprendre dès la première écoute que le trio a eu envie de se faire plaisir tout en en donnant pour son argent à un public qui pour l’occasion à droit à du très grand art avec des titres qui prennent directement aux tripes, des morceaux qui de temps en temps font penser à la réunion assez improbable de tous les modèles ou presque du combo avec des envolées instrumentales dignes de Brian May, des passages lyriques qui ne sont pas sans rappeler John Lennon et des structures musicales qui ne feraient pas tache dans le répertoire du dirigeable. Que du bon donc, voire carrément souvent du très bon, même si l’on regrettera forcément un mastering un peu léger qui ne met pas au mieux en valeur des brûlots comme « I’ll Go My Way », « Some More Rock’N Roll », « No Time » ou « Wild Western Town » qui pourtant ne déméritent pas d’un poil. Pas de panique, un peu de volume et de graves pour arrondir les angles et voilà le quidam avec en poche une de ces rondelles comme les groupes sont fiers d’en avoir fait quand ils se replongent après quelques décennies sur leur discographie … Une base solidement installée dans le rock, un trait de pop et un autre de stoner pour ne jamais sombrer dans la monotonie, une larme de psychédélisme pour faire monter le tout vers des sommets insoupçonnés et une vraie patte de guitar hero qui sait ne jamais trop en faire pour ne pas verser dans le démonstratif … Indiscutablement, dès les premières mesures de « Feel Allright », cette « Big Machine Part.I » est conçue pour s’emballer en live. Qu’on se le dise ! |
