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NANCY ON THE ROCKS pdf print E-mail
Ecrit par Cathie Wetzstein  
samedi, 14 juillet 2012
 

NANCY ON THE ROCKS
LE ZENITH – NANCY (54)
Le 2 juin 2012 

http://www.music-for-ever.fr 
http://www.zenith-de-nancy.com/ 
http://www.ulijonroth.com/ 
http://www.the-scorpions.com/ 
http://www.gammaray.org/ 
http://www.karelia.fr/fr/welcome/index.php 
http://www.patmcmanus.co.uk 
http://www.patomay.com 
http://www.koritni.com/ 
http://www.myspace.com/stanskibby 
http://www.crystalbreed.com/ 
http://www.myspace.com/vintagevendettamusic 

En cette journée du 2 juin, direction Nancy et son Zénith pour la première édition du festival Nancy On The Rocks, organisé par Music For Ever Production. Un évènement en soi, puisqu'en tête d'affiche de ce festival, Scorpions. Devant l'engouement et l'émotion suscités auprès du public à l'annonce de la tournée d'adieu débutée en 2011, les Scorpions ont décidé de la prolonger en 2012. Ce 2 juin devait être la dernière date française, mais les Scorpions ont été obligés d'en reporter certaines. En tout cas, ce concert des Scorpions devrait être le dernier à se dérouler dans l'Est de la France. A cette occasion, une grande réunion de famille nous est proposée avec Michael Schenker, Uli Jon Roth, Hermann Rarebell et Rudy Lenners.

Passage éclair à l'hôtel et arrivée sur le site à 13 h. La découverte du Zénith de Nancy est une bonne surprise, le complexe est énorme et dispose d'une infrastructure modulable pouvant accueillir plus de 20.000 personnes suivant la configuration. La scène réversible donne sur une salle intérieure et sur un superbe amphithéâtre extérieur. 

Pour ce festival, deux scènes ont été prévues. La première située dans l'enceinte du Zénith accueille les concerts de l'après-midi, la seconde étant bien sûr l'amphithéâtre qui verra les têtes d'affiches en soirée. Le public commence à s'amasser devant les grilles, les files s'allongent de minutes en minutes. Le public est très hétéroclite, toutes les générations se côtoient aujourd'hui. Côté météo, hormis quelques nuages, le soleil s'est invité à la fête et ne va plus la quitter de la journée. En attendant l'ouverture des portes, je rencontre quelques têtes connues, notamment des habitués du Caf'Conc d'Ensisheim ! Et j'apprends que la réunion familiale des Scorpions risque d'être quelque peu amputée d'un de ses anciens membres … à savoir Michael Schenker … ce qui risque d'en décevoir plus d'un !

13h30, le site ouvre ses portes au public, qui se rue dans sa grande majorité vers les grilles de l'amphithéâtre, qui restent closes jusqu'au moment de la bascule sur l'amphi. Le temps de récupérer le pass photos, ce qui fut laborieux et relativement long, Vintage Vendetta, groupe local distillant un rock fortement influencé par les années 70/80, donne le départ de cette journée rock'n'rollesque. Musicalement bien en place, je ne saurai dire ce que dégage scéniquement ce combo lorrain, celui-ci restant un groupe fantôme à mes yeux...

Lorsque j'arrive enfin à pénétrer dans les lieux, les allemands de Crystal Breed ont déjà pris le relais. Ce groupe vient de Hanovre et son guitariste-chanteur, Niklas Turmann, n'est autre que le guitariste d'Uli Jon Roth, accompagné d'un clavier et autres basse-batterie. Il nous sert un rock progressif techniquement bon, mais plat, du moins à mes oreilles qui ne retrouvent pas ce petit truc si particulier qui fait que l'on accroche -ou pas- à une musique. Je m'en désintéresse quelque peu et je dois avouer qu'à ce moment précis, je me sens bien plus attirée par les buvettes qui vont me permettre d'étancher ma soif. 

Il est 15 heures et c'est sous un soleil de plomb que Pat O'May et ses joyeux sbires débutent un gig d'environ 40 minutes. Ce groupe étant (malheureusement) peu connu dans l'est de la France, c'est une belle surprise pour tous que de découvrir ces quatre musiciens qui envoient du lard. Je peux vous assurer qu'à chacun de ses passages dans la région, il laisse des traces et marque les esprits. Le public très épars au départ, se rapproche en masse, irrésistiblement attiré par l'excellent heavy hard rock celtique délivré par nos Bretons de service. Fred Moreau à la batterie et Hilaire Rama à la basse assurent les bases d'une rythmique charpentée et solide, soutenant sans faille les guitares de Louis Soler et de Pat O'May.
 
"Breizh Land", "Pleasure Palace", "Surrender", "Watch Out" ou encore "Blood" sont jalonnés de riffs saignants et planants. Une relation naturellement très amicale s'installe rapidement entre les musiciens et le public, et lorsque Pat le sollicite, celui-ci ne se fait pas prier pour donner de la voix. Entre sourires et bonne humeur, le combo nous offre un voyage magique à la rencontre d'une musique riche et vivante, aux solos dévastateurs et fascinants, le tout servi avec générosité et simplicité. Le set du POM Band se termine sur le splendide "Overlord" qui retrace l'histoire d'un piper écossais pendant la seconde guerre mondiale traversant un pont tenu par les allemands, qui, surpris et émus par la musique de ce fou de guerre, ont rendu le pont sans échange de coups de feu. Une fois de plus, le Pat O'May Band n'a pas démérité. Il a gagné l'adhésion totale du public qui le prouve en se ruant sur le merchandising afin de se procurer le très bon cd/dvd "In live we Trust". 

Woodstock, c'était bien en d'autres lieux et temps, non ? Pourtant, c'est bien Jimi que je vois là, en face de moi … Ou plutôt, son sosie, Jimi nous ayant quitté depuis belle lurette. Stan Skibby, le plus chicagaon des Alsaciens, va nous faire son Woodstock sur le bitume surchauffé du Zénith de Nancy. Sa ressemblance et ses attitudes très hendrixiennes, que l'on retrouve jusqu'au bout de sa guitare de droitier sur laquelle il joue à l'envers (Stan étant gaucher) vont en surprendre plus d'un aujourd'hui. 

Skibby, accompagné de Bernard "Speedy" Reichstadt (ex Speedqueen…) à la batterie et de Claude Le Péron (ex Goldman, Souchon…) à la basse, rend un hommage vibrant de sincérité et de feeling à son mentor Jimi Hendrix, reproduisant fidèlement à en friser la perfection le répertoire du regretté Hendrix. "Foxy Lady", "Hey Joe", "Voodoo Child" et autre "Purple Haze" vont faire planer l'esprit de Jimi sur nous durant une quarantaine de minutes à travers le jeu très inspiré de Stan Skibby. Entre dents et cordes qui s'entrechoquent et manche de guitare flirtant allégrement avec le pied de micro, le trio nous offre un rock primitif et psychédélique.

Les roadies s'affairent entre chaque changement de plateau, les membres des différents groupes mettent également la main à la pâte afin que l'attente entre chaque prestation ne soit pas trop longue. Un backdrop aux couleurs pétantes est mis en place, annonçant l'arrivée imminente de Koritni. Découvert il y a peu au Grillen de Colmar, ce band m'a marqué et c'est l'occasion de confirmer cette première impression. Le set débute sur "Sometimes", titre pourvu d'une construction atypique en deux parties, la première ayant un tempo relativement modéré nous entrainant vers un solo lançant la machine à un rythme d'enfer. On continue avec "Heart Donation", repris des Green Dollar Colour, "155", "Red Light Joint" et "Better of Dead", morceaux musclés sur lesquels Eddy et Manu posent riffs tranchants et solos brulants, appuyés efficacement par Matt et Chris. Le tout est porté par la voix et la présence de Lex, virevoltant d'un bout à l'autre de la scène. Nous nous retrouvons sous un déluge de notes et d'accords qui ne fait que conforter mon impression première. Avec Koritni, la succession est assurée, ce groupe reprend avec brio le flambeau d'un bon hard rock old school aux refrains accrocheurs, y intégrant un son résolument moderne. Lex s'adresse à l'assistance, passant de l'Anglais à un Français qui s'est amélioré depuis la dernière fois. Saviez-vous que les kangourous de Koritni utilisent leur poche pour garder la bière ? Si, je vous assure, parole de Lex ! 

La part belle est laissée au dernier album du combo, "Welcome to the Crossroads", avec pas moins de cinq titres sur les neuf joués cet après-midi. Le mélodieux "Lost for Words" et le puissant "TV's Just a Medium" viennent forcir la setlist. Les Francozaustraliens veulent en découdre et ils nous emmènent tout droit à la croisée des chemins avec le désormais incontournable "Down at the Crossroads" sur lequel Lex nous démontre ses talents de slider, talonné par l'ultime "Heaven Again". Quarante minutes de plaisir partagé entre un public aux anges et des artistes qui n'ont pas ménagé leur peine. Koritni a eu sa place au soleil aujourd'hui, et la mérite vraiment.

Changement de lieu, nous passons à l'arrière du Zénith. Ouverture des grilles, c'est la ruée vers les crash barrières. J'en profite pour me désaltérer avant la déshydratation complète puis me dirige à mon tour vers l'amphithéatre. C'est réellement un beau site dans un cadre bucolique et doté d'une superbe scène. Plus tard, j'aurai l'occasion de découvrir l'envers du décor. 

Il est quasiment 18 heures lorsque le Pat McManus Band entre en scène sous un tonnerre d'applaudissements et démarre avec "Danger Zone" suivi de "Ready to Rock". J'ai eu l'occasion ces derniers mois de voir le PMB à plusieurs reprises et je sais à l'avance que je vais passer un excellent moment en sa compagnie. Cette fois encore, nous avons droit aux titres qui font la réussite de chacune de ses prestations. L'instumental "Juggernaut", le violon enchanteur de "Runaway Dreams", l'hommage à Rory Gallagher et le splendide "Belfast Boy" aux riffs enivrants n'en finissent pas de nous charmer les oreilles. Les notes fusent de la guitare de Pat et sont chargées d'émotion à en faire hérisser le poil, les solos sont magiques. Sourires en cascade, le plaisir affiché de Pat McManus, Paul Faloon et Marty McDermott est un pur régal et ne fait que renforcer le feeling dégagé par le trio, qui nous délivre son hard rock aux accents irlandais. L'énergie déployée par le combo irradie l'amphithéâtre, n'épargnant rien sur son passage, imprégnant un public réceptif qui n'hésite pas à accompagner Pat sur les refrains. Ce show efficace qui va droit à l'essentiel se finit sur le traditionnel clin d'œil aux Mama's Boys avec "Needle in the Groove" qui clot un des chapitres de cette journée.

Nouveau changement de plateau et une heure plus tard, c'est au tour de Karélia de fouler les planches de l'amphi. Je vais enfin découvrir ce groupe auquel je ne me suis jamais intéressée, dû principalement aux échos plutôt négatifs entendus jusqu'à ce jour. Et sur ce coup-là, je suis agréablement surprise par leur heavy metal mélodique. Les Alsaciens ont de l'énergie à revendre, ça bouge beaucoup sur scène. Matt Kleiber, en frontman averti, assure un chant de qualité soutenu avec brio par Jack Ruetsch et Samuel Clauss aux guitares, Phil Sissler à la basse et Neon, le bûcheron de service aux drums. Matt nous apprend que ce soir est leur dernière date en première partie de Scorpions après quelques années de bons et loyaux services à chauffer les salles pour eux.

Karélia pioche dans son répertoire discographique qui m'est malheureusement inconnu et nous sert une reprise de Moby, "Lift me Up", à laquelle a été ajoutée une grosse paire de burnes saturées, et une autre de Queen avec le mythique "Show Must Go On" qui vous fout les poils sur les bras, morceaux entièrement remaniées. Le combo ouvre le bal de cette journée "spéciale surprise" et nous offre la première en invitant Lex Koritni à partager la scène avec lui sur une punk rock "Attitude" des Guns. Revêtant ensuite manteau de fourrure et lunettes de soleil, Matt nous entraine vers un rap/rock à la "gloire" des maisons de disques …

Quelques minutes de répit et à 20 heures, les premières notes de "Gardens of the Sinner" retentissent. Gamma Ray est aux commandes et nous joue de la vieille musique appelée heavy metal (dixit Kay Hansen, chanteur guitariste et dissident d'Helloween). Le concert est énergique, les guitares de Kay et Henjo Richter sont agressives à souhait. On peut cependant déplorer un son mal calibré, la performance vocale de Hansen étant à peine audible. Son qui va heureusement s'affiner au cours du set. Suivent "New World Over", "Heaven Can Wait" et "Empathy". Face à un public un peu mou du genou, Kay ne va pas se gêner pour le haranguer, voire le provoquer en balançant que le public parisien était bien meilleur. La réponse ne se fait pas attendre et Gamma Ray obtient du public un peu plus de réactivité. Les titres s'enchainent à une allure vertigineuse, amplifiés par la basse de Dirk Schlachter et les fûts de Michael Ehre, qui comme on le verra plus tard, est également le batteur de … Uli Jon Roth ! Ah, ces Allemands sont décidemment très partageurs. Le rythme soutenu de "I Want You", morceau composé et écrit par Kay Hansen nous ramène dans le passé, vers sa période Helloween, tandis que "To The Metal" est tiré du dernier album du combo. La setlist servie par le quatuor passe en revue une partie de sa discographie, et nous offre un dernier signe avec "Send me a Sign", titre au refrain on ne peut plus accrocheur.

En attente de voir Uli Jon Roth arriver avec sa troupe, coup de théâtre sur l'amphi ! Une information de dernière minute nous parvient, les concerts de Scorpions et Uli sont inversés. Silence radio concernant le bœuf tant attendu, pour lequel un nombre certain de personnes ont fait le déplacement … Les réactions sont diverses et variées, sifflets, huées, les rumeurs vont bon train. Perso, ça ne me dérange pas plus que ça et j'attends patiemment que la tête d'affiche de cette journée veuille bien faire son apparition. 21h30, les trois écrans géants s'allument sur des images de l'US festival de 83, la batterie de Kottak s'élève dans les airs, avec à son bord bien sur James, suivi du reste de l'équipe qui déboule littéralement sur scène ! 

Un déluge de décibels s'abat sur nous, nos yeux sont éblouis par des lights magnifiques. Y'a pas à dire, visuellement et scéniquement, un concert des Scorpions est toujours aussi impressionnant ! On peut voir quelques uns de ces petits insectes à dard courir dans tous les sens. Niveau setlist, pas de changement notoire, elle est quasi identique à celle présentée depuis le début de la tournée d'adieu. Vocalement, Klaus est en grande forme et assure un chant de qualité, même dans les aigus. 

Les Scorpions font leur show et ils sont extrêmement forts pour ça. "Sting In the Tail", "Make It Real", "Is There Anybody There?", "The Zoo" et autre "Loving You Sunday Morning" s'enchainent sans temps mort. Le moment fort de cette prestation reste pour moi celui où Uli Jon Roth rejoint les Scorpions pour un splendide "We'll Burn the Sky" dont lui seul détient le secret, celui des riffs à coller des frissons et à faire dresser le poil. Arrive "The Best is Yet to Come", titre plein d'espoir dont le refrain est repris en cœur par la foule présente en grand nombre.

Commence la séance acoustique sur laquelle tous les membres de Scorpions se retrouvent en bout de scène, en face à face intime avec le public … et avec la lune. La nuit commence à tomber sur l'amphithéâtre et la lune, bien ronde, flirte avec la musique. Comme un enfant émerveillé, Rudolph s'exclame : " The moon … look at the moon … Amazing …" Il est vrai que le clair de lune est magnifique et rendrait cet instant féerique si toutes les lumières étaient éteintes. C'est reparti de plus belle avec "Raised On Rock", "Tease Me Please Me" et "Hit Between The Eyes". 

Puis Kottak attaque sa partie solo, qui m'ennuie au plus haut point ! Le gars semble être absent, sa frappe est molle, incertaine et bourrée d'erreurs. C'est d'ailleurs l'impression que me laisse ce concert musicalement parlant. Je reste sur ma faim, le tout sonnant plutôt faux à mes oreilles. Une énergie débordante, mais beaucoup de pains … Et lorsque Klaus s'adresse au public, le sentiment qu'il n'est pas "tout seul" ne me quitte pas. Sentiment mitigé pour moi, je sais déjà de quoi il en retourne … 

Le fin mot de l'histoire me parviendra en backstage en fin de festival et ne fera que confirmer ce que je sais déjà, les Scorpions ont quelque peu abusé de l'alcool et sont montés sur scène fins bourrés !!! Le show se poursuit sur "Blackout" et "Big City Nights". Une ovation de plusieurs minutes est réservée aux Scorpions qui vont nous gratifier de "Still Loving You", "Wind Of Change" et "Rock You Like A Hurricane", constituant leur arme finale. 

L'inversion des concerts a un impact certain, le public quitte le Zénith en masse. Alors même que l'équipe technique des Scorpions démonte le décor, Uli et les siens installent leur matériel, ce qui prouve bien pour qui en doutait encore que la grande réunion familiale n'aura pas lieu. Peu importe, sourire aux lèvres, Uli ne s'en laisse pas compter. Il va remonter le niveau en nous offrant un set à la mesure de son talent. 

Accompagné de Klaus Turmann (Crystal Breed) à la guitare, Ule W. Ritgen à la basse, Corvin Bahn (Crystal Breed) au clavier et Michael Ehre (Gamma Ray) à la batterie, Uli ouvre ce concert avec trois morceaux mythiques de Jimi Hendrix, "All Along the Watchtower", "If 6 Was 9" et "Little Wing". Ce guitariste au feeling exceptionnel, au flegme légendaire nous emporte au son des accords qui fusent de sa guitare et de sa voix dans l'univers de son jeu si particulier et si captivant. 

Puis le band, rejoint par Piero Leporale au chant, nous propose un autre voyage dans le temps à la rencontre des albums de Scorpions période 75 à 77 avec "Pictured Life" et "Catch Your Train". Le public restant (fans de la première heure ou tout simplement respectueux des artistes) est conquis par la prestation de Roth. Il participe activement sans se faire prier et d'ici peu, va être récompensé pour sa fidélité. En effet, Uli va sortir Herman Rarebell de son chapeau magique. Cerise sur le gâteau, c'est la première fois qu'Uli et Herman jouent "The Sails of Charon" ensemble en live. Uli nous explique qu'ils n'ont joué ce titre ensemble que lors de l'enregistrement studio. Herman est en grande forme et prend beaucoup de plaisir à matraquer les fûts. Instant rare et magique où les anciens se retrouvent dans une communion parfaite et la partagent avec un public aux anges. 

Michael reprend sa place derrière la batterie. S'en suit "In Trance" et "I've Got to be Free" et le chapeau magique refait une apparition. Uli en sortira cette fois Rudy Lenners, batteur de Scorpions en 75 et 76, sur un ultime "Polar Nights". Force est de constater que M. Roth est le roi de cette soirée, tenant les engagements que d'autres n'ont pas su ou pu tenir. Tant pis pour les absents, la réunion familiale a finalement lieu avec les anciens membres de Scorpions, mais sans les Scorpions…

Couac dans l'organisation lors de la diffusion des affiches, caprices de stars ? Je savais dès le départ que cette affiche ne tiendrait pas ses promesses, ayant obtenu certaines informations. Soit, il n'y a pas que Scorpions dans la vie. Tous les groupes présents (ou presque) ont contribué à faire de cette édition du Nancy On The Rocks une journée d'exception riche en émotions. Le Nancy On The Rocks n'a pas à rougir, Music For Ever a bien fait son taf et n'est pas responsable des querelles de bas étage… Cette première édition a proposé une programmation de qualité sur un site approprié, une organisation efficace, un service d'ordre discret, disponible et souriant. Et je souhaite aux organisateurs encore plein d'autres éditions ! Seul bémol, le prix des boissons que je trouve excessif …

Cathie Wetzstein – juillet 2012