mercredi, 04 juillet 2012 FESTIVAL MONTEREAU CONFLUENCES 2012
MONTEREAU-FAULT-YONNE (77)
Le 9 juin 2012
http://www.festival-montereau.fr/
Retrouvez les photos d’Agathe Kipienne sur http://www.agathekipienne.com/
, http://www.myspace.com/popartfiftos
et http://www.flickr.com/photos/a-k-photography/
Retrouvez les photos d’Alain Hiot http://www.flickr.com/photos/yoyo95280/sets/
Remerciements : Festival Montereau Confluences 2012, tous les artistes, Caroline Legrais, Bertrand Leclair, La Mairie de Montereau, les bénévoles, Agathe, Alain.
A peine quelques heures de sommeil, et nous voici de retour à Montereau-Fault-Yonne pour cette seconde journée du festival Confluences 2012 avec Jul Erades, artiste indépendant ayant déjà quelques très belles premières parties à son actif. A découvrir sans hésiter ! Du côté de la scène talents on s’agite quelque peu car Les Frangins sont visiblement coincés sur la route et nous ne profiterons pas de ce concert. Nous passons donc directement aux artistes suivants, le très Rock&Roll groupe local Ward Léonard.

Après l’IME Marie-Louise, voici venir une seconde belle initiative, la participation de la classe orchestre du collège Alfred Sisley de Moret-sur-Loing. Une trentaine de très jeunes musiciens ayant déjà accompagné Olivia Ruiz. Rien que cela ! Puis c’est Dave qui va venir nous offrir ses plus grands succès, accompagnés de quelques anecdotes, histoires ou boutades, devant un public conquis. Il faut dire que cet homme là est absolument charmant, et quels que soient nos goûts musicaux il mérite indéniablement le respect de tous.

Un peu de Rock « pur jus » avec le groupe Ekinox et son énergie débordante, et nous changeons à nouveau totalement d’univers avec Anthony Kavanagh, ses histoires, ses mimiques et un mini tour de chant pour la fin de son show. Anthony que l’on retrouvera ensuite dans le public, signant des autographes, et ne se faisant pas prier pour être pris en photos avec des gamins aux anges ! Puis retour au Rock avec les Crows et leur charismatique chanteur José Tibaldi. Un groupe de « vieux routards » et croyez-moi, ça déménage ! C’est carré, très « pro » et, là aussi, cela aurait mérité un peu plus de temps pour leur prestation.

Maintenant attention ! ENORME affluence devant la grande scène ! Shy’m est arrivée, accompagnée des ses danseuses et danseurs pour nous distiller un R&B énergique. Cette jeune artiste bourrée de talent finira même par sauter dans la fosse réservée aux photographes à chaque début de show, et par s’accrocher aux crash-barrières pour le plus grand plaisir du jeune public présent au premier rang.

Un peu de Blues à présent ? Sans problème, on trouve tout à Montereau ! Voici venir un de nos meilleurs guitaristes en la personne de Philippe Grancher et ses G-Men, dont le bassiste Yannick Laguide reviendra en fin de soirée avec son second groupe. Puis vient incontestablement le grand moment de cette seconde journée avec Hubert-Félix Thiefaine. ENFIN récompensé aux Victoires de la Musique (il était temps !!), cet artiste incontournable de la scène française depuis quarante ans, nous a de nouveau régalés avec un set de toute beauté. Accompagné, entre autre, par le génial gaucher Alice Botté, H.F. Thiefaine nous a offert une heure trente de pur plaisir.

Un petit détour côté métal avec le groupe Océan, un groupe confirmé et reconnu de tous pour sa qualité et ses prestations, et nous dirigeons vers ce qui devait être le sommet du festival : Lou Reed. En fait cela va plutôt être la déception de la journée. Quasiment aucun photographe accepté, une lumière rouge permanente gênant jusqu’aux caméras retransmettant les concerts sur grand écran, un Lou Reed posé derrière le micro, en milieu de scène, quasi invisible, et qui n’en bougera plus jusqu’à la fin du show. Un concert de piètre qualité, au point qu’une partie non négligeable du public partira avant la fin, et personne ne devant être présent dans les allées pour sa sortie de scène ! Tout cela visiblement pour tenter de cacher la grande difficulté qu’a Lou Reed à se déplacer. Il aurait pu susciter le respect, à l’instar d’un Johnny Winter, en jouant par exemple assis sur une chaise, il n’y a aucune honte à cela bien au contraire, mais il n’a finalement provoqué que pas mal de critiques. Dommage que cette légende vivante nous ait donné une telle image.

Et ce sont donc les deux derniers groupes qui du coup ne profiteront pas de tout le public présent sur le festival pendant la journée, tout d’abord le Blue Monster Track de Yannick Laguide, un groupe pur rock fraîchement formé mais déjà de très belle facture… Et la clôture du festival reviendra aux géants du Rock Seventies, le Blue Oyster Cult.

Au final deux belles journées, une très bonne organisation, beaucoup de très bons moments, des artistes côté « talents » qui auraient toute leur place sur la grande scène (l’année prochaine ?), des tops, un flop, bref…tout ce qui fait le charme d’un festival de très belle facture, et qui donne, sans aucune hésitation, l’envie d’y revenir pour la prochaine édition !
Alain Hiot - juin 2012
|