vendredi, 20 juillet 2012
Break the silence
(Ear Music – 2012)
Durée 41’50 – 11 Titres http://www.gunofficial.co.uk  Avec quatre albums studio dans les bacs et des concerts donnés aux côtés de groupes comme Def Leppard, Bon Jovi ou encore les Rolling Stones depuis les années 80, on peut décemment affirmer que le groupe des frères Gizzi, Dante au chant et Jools aux guitares, et devenu une des formations incontournables de la scène rock / hard rock internationale … Rompu à l’exercice du live grâce à des tournées de plus en plus longues et régulières, Gun qui célébrait son vingtième anniversaire en 2008 et 2009 en accompagnant Lynyrd Skynyrd dans tout le Royaume Uni n’en est pas moins un groupe à l’efficacité certaine en studio et c’est avec Dave Eringa à la production qu’il a mis en boite ce nouvel opus sur lequel les deux frères mais aussi Johnny McGlynn à la guitare, Derek Brown à la basse et Paul McManus à la batterie ont accueilli quelques guests venus apporter claviers ou pianos mais aussi une véritable section de cordes … Arrivé un peu après le début de l’été 2012, ce nouvel effort des Ecossais est bien décidé à briser la glace et à rompre le silence ! Ils n’ont pas leur pareil pour proposer des mélodies impeccables et des refrains percutants, les arrangements n’étant assurément pas le point faible de Gun qui fait bien plus que de la figuration avec cette nouvelle tartine de rock élaborée avec une classe sans faille et une énergie sans cesse renouvelée. En seulement onze titres, le combo de Glasgow réalise le grand chelem et nous met littéralement sur le cul avec des pièces changeantes mais très complémentaires, des morceaux qui déménagent et d’autres plus posés qui finissent par s’imbriquer les uns aux autres avec tellement d’ingéniosité que la pyramide qu’ils forment s’avère non seulement très haute mais aussi très solide. Un « Butcher Man » véloce et inspiré pour lancer les hostilités suivi de très près par « 14 Stations », une pure craquerie de classic rock, il n’en faut pas tellement plus à Gun pour pouvoir dérouler le tapis rouge à des morceaux comme « Caught In The Middle », « How Many Roads », « Bad Things » ou « Running Out Of Time » qui finissent fatalement par nous convaincre de sauter dans un « Last Train » dont la seule destination possible et imaginable est un retour vers le tout début de l’opus pour s’y reprendre quelques belles déflagrations bien rock et au moins autant de bonnes vibrations dégagées par un band qui a tout compris de ce que jouer du rock pouvait signifier. « Break The Silence », plus qu’un titre, c’est carrément la devise d’un groupe dont on ne se lasse pas ! |
