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STEEL PANTHER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 19 juillet 2012
 

Ball out
(Universal Republic Records – 2011) 
Durée 47’28 – 14 Titres
 
http://www.steelpantherrocks.com

Si la volonté de Steel Panther est de parodier le glam metal des eighties en poussant les choses le plus loin possibles avec leur lot de coupes dignes d’un dessous de bras, de spandex moule-burnes, de bandanas plus étranges les uns que les autres, de cuirs et de clous disproportionnés, force est de constater que ce combo californien qui a changé de nom au moins autant de fois qu’Axl Rose a viré l’intégralité ses musiciens s’y prend carrément bien, proposant une musique certes pleine de clichés mais somme toute accrocheuse au possible. Au royaume des joyeux déconneurs, on retrouve Michael Starr au chant, Satchel aux guitares et aux claviers, Lexxi Foxx à la basse et Stix Zadinia à la batterie, au piano et aux claviers, et tout ce joli monde, fort de ses années passées à jouer des covers lors de ses concerts, se fend pour la seconde fois non seulement d’un album, mais qui plus est d’un album rempli de ses propres compositions. Une chose est certaine, si le quartet n’a pas inventé grand chose en terme de rock, au moins se sort il les tripes pour en jouer !

Quatorze titres dans lesquels se télescopent des influences qui vont de Poison à Motley Crue, de Cinderella à Aerosmith en passant par Journey ou encore Van Halen, Steel Panther qui a été à bonne école n’a pas grand mal à se hisser à la hauteur des ses modèles et à nous délivrer une sorte de potion énergisante dans laquelle tout a été soigneusement dosé pour en arriver à la célèbre combinaison Sex, Drugs & Rock’n’Roll, preuve par l’exemple étant faite assez facilement avec des titres comme « Supersonic Sex Machine », « I Like Drugs » et une douzaine d’autres à la très forte dominante metal. Des hits en pagaille, une succession d’hymnes pourrait on presque dire, « Balls Out » se veut fidèle à son prédécesseur, « Feel The Steel », et reprend à la lettre tout ce qui a fait son succès, des riffs bien couillus, des refrains entêtants, des soli tirés par les cheveux et en prime une très grosse dose de provoc, de quoi rassurer les nostalgiques et même fédérer de nouveaux adeptes qui devant l’énergie et la qualité des Californiens se diront une fois encore que l’avenir du genre est peut être dans la copie de son passé, du moins dans ce qu’il avait de plus glorieux. Que l’on ait encore ou non l’âge de headbanguer et de se balader en slip doré devant ou mieux encore sur scène, il y a là de toute façon de quoi réveiller une vieille pointe de nostalgie qui sommeille en tout vieux fan de metal !