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MOJO STUFF BAND pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 15 juillet 2012
 

Don’t mess with mojo
(Autoproduction – 2012) 
Durée 35’15 – 9 Titres
 
http://www.mojostuffband.com
http://www.myspace.com/mojostuffband

Originaire Croatie, Mojo Stuff Band est un de ces groupes qui conjuguent avec un certain talent le blues, la country et la rock et cela fait maintenant quelques années que ça dure puisque c’est en 2006 que le combo a vu le jour, fruit de la fusion de deux groupes existants. Une première démo rapidement enregistrée emmènera bientôt les musiciens dans les bars et clubs de tout le pays et le style, tout comme le line up, finira par trouver sa véritable dimension, Vedran Žanko au chant, à la guitare et à l’harmonica, Miroslav Verton à la basse et Boris Beštak à la batterie s’essayant en trio et avec une certaine fortune à l’électro-acoustique et se fendant même début 2012 de l’enregistrement d’un premier album essentiellement dédié aux reprises des grands classiques mais qui nous dévoile quand même pour la fine bouche une composition personnelle plutôt prometteuse.

Si Mojo Stuff Band poursuit en parallèle son aventure en formation complète, c’est cette formule trio acoustique qui est mise en avant sur « Don’t Mess With The Mojo », un album bourré d’énergie et de feeling qui certes fait la part belle à quelques grosses tartes à la crème du genre « Messing With The Kid », « Walking Blues », « Route 66 », « Hound Dog » et autres « Shame, Shame, Shame », mais qui le fait non seulement avec beaucoup de plaisir et en prime avec un réel talent. Les doigts filent sur le manche, la rythmique imprime un bon gros rythme comme on les aime et sait même à la demande ronronner comme un vieux V8, l’harmonica débarque toujours au moment le mieux choisi et la voix fait bien plus que de la figuration, autant de bonnes raisons pour Mojo Stubb Band de se faire plaisir en enregistrant un album, d’autant que le public n’est pas non plus privé de sa propre part de plaisir grâce à des relectures pleines de finesse mais aussi grâce à un « Honky Tonk Boss » qui ne demande qu’à être rejoint le moment venu et sur un prochain opus par nombre d’autres compositions tirées de la même veine. Un groupe qui mériterait vraiment d’être connu un peu plus loin que ses frontières, et pourquoi pas dans toute l’Europe …