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INSIDE PROJECT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 12 juillet 2012
 

A history of violence
(Ultimhate Records – 2012)
Durée 35’19 – 11 Titres

http://www.facebook.com/inside-project 
http://www.myspace.com/insideproject

Ils ont foulé les scènes de toute l’Europe durant trois années entières pour s’y faire un nom et une réputation qui aujourd’hui les précède et après une centaine de concerts et une finale du tremplin Hellfest, les membres d’Inside Project déboulent enfin dans les platines avec un premier album rempli de leur trash hardcore lucide et engagé. Fouler les mêmes planches que Gojira, Ultra Vomit, Mass Hysteria, Motörhead ou Tagada Jones n’a pas été sans laisser des traces indélébiles sur les compositions du groupe et c’est avec une véritable envie de se faire remarquer que Manu au chant, Antoine et Léo aux guitares, Aurélien à la basse et Félix aux drums imposent leur violence au yeux du monde tout entier au travers de cette rondelle bien saignante qu’ils ont voulu appeler « A History Of Violence » pour bien montrer du doigt le chemin qu’ils avaient envie de suivre. Attention, ça déménage, et pas qu’un peu en plus !

Puissance, efficacité, deux mots qui reprennent plutôt bien les caractéristiques d’un groupe très fortement inspiré des grosses machines de guerre des nineties et en même temps très largement ouvert sur son époque, ne serait ce que par les sujets qu’il aborde dans ses morceaux puisqu’il y est question de violence mais aussi des multiples dérives de l’homme … Death, trash ou plus simplement metal, « A History Of Violence » commence par installer une chape de plomb bien épaisse sur l’assistance et s’attache ensuite à lui en mettre plein les yeux et surtout plein les oreilles avec une musique extrême, radicale et surtout sans la moindre concession faite à une quelconque ébauche mélodique. Au royaume des trasheurs, Inside Project s’installe au plus près du trône et se donne les arguments nécessaires pour briguer un jour la place tant convoitée avec un premier album de très bonne facture, une rondelle qui suinte de partout avec ses « White Trash Whore », « The Lovely Bones », « The Gravedigger » et autres « Ruining Me » mais aussi avec deux titres rehaussés par la présence exceptionnelle de special guests, « Drop Dead » où l’on retrouve Elie des Hellbats et « My Fists Hate Your Pride » qui accueille Arsène de L’Esprit Du Clan ! Un groupe à découvrir sans tarder si l’on ne veut pas passer dans quelques années pour quelqu’un qui grimpe dans le train en marche …