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SOMA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 12 juillet 2012
 

Nobody’s hotter than god
(Jive / Epic – Sony Music – 2012)
Durée 34’41 – 11 Titres

http://wwwsomamusicfr
http://www.myspace.com/somafrance

Une vingtaine d’années après sa création directement issue d’une rencontre sur les bancs d’un lycée d’Istres où quatre copains partageaient le même amour du rock en général et des Smashing Pumpkins en particulier, Soma est largement en droit de considérer que son aventure a été rondement menée puisque Lionel au chant et à la guitare, Seb à la guitare, Tom à la basse et Tom à la batterie s’offrent cette année leur second album, et toujours sur une major qui leur assure un certain confort en matière de qualité de production et de distribution. Trois centaines de concerts dans les jambes et toujours la même amitié, quand bien même la plupart des groupes finissent naturellement par se taper dessus au fil des ans, chez Soma, c’est la musique et l’énergie qui priment et ça se traduit par des créations qui respirent le plaisir, des morceaux qui misent autant sur la pop que sur le rock et qui se présentent tout naturellement comme autant de tubes potentiels. « Nobody’s Hotter Than God », ça pourrait très vite devenir une vraie raison d’être pour le public !

Impressionnant, ni plus, ni moins … Avec son deuxième album, Soma est en passe d’inscrire définitivement son nom en lettres capitales dans la liste des groupes qui comptent vraiment sur la scène pop rock nationale, et il ne faut y voir aucune action miraculeuse d’une quelconque bonne fée qui serait venue secouer sa baguette magique au-dessus du berceau mais bel et bien le résultat de deux décennies passées à travailler avec un sérieux indiscutable et en prime une véritable envie de bien faire et une sacrée bonne dose de talent. Quelques perles bien convaincantes et tout aussi remuantes dans le genre de « Rollercoaster » ou « Henry VIII » auraient presque suffi à faire de « Nobody’s Hotter Than God » un des très bons albums de cette seconde moitié d’année 2012, mais c’était sans compter sur la générosité d’un quartet qui se fait vraiment plaisir en jouant et qui du même coup en profite pour nous glisser à l’oreille quelques craqueries bien croustillantes dans le genre de « Milk’s Carol », « Letters To Unwrite » ou encore le fin et délicat « Mourning Cain » qui referme l’album sur un nuage de sensualité. Composé avec le plus grand soin, fignolé aux petits oignons au niveau de l’interprétation mais aussi des arrangements, cet album est indiscutablement un des premiers investissements à prévoir pour la rentrée ! Qu’on se le dise …