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MUMBAI QUEEN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 03 juillet 2012
 

Mumbai Queen
(Believe Digital – 2012)
Durée 54’00 – 12 Titres

http://www.clean8.net

Ils étaient deux au début de l’histoire en 2009 et c’est en s’envolant pour Bombay pour y partager leur envie de nouveauté avec divers musiciens indiens que Rocky Singh, transfuge d’Asian Dub Foundation, et David Husser de Y Front ont commencé à imaginer les contours de Mumbai Queen, un projet un peu dingue qui mélangerait la musique traditionnelle du sous-continent indien avec les sons modernes du monde occidental … Trois ans et de multiples sessions plus tard, que ce soit en Inde, en France ou en Angleterre, les deux visionnaires dévoilent enfin leur premier album enregistré avec Stefan Gens et Rodolphe Burger mais aussi avec de nombreux invités, un ouvrage qui a su prendre son temps pour tirer le meilleur de toutes ses influences et qui, à l’arrivée, est un pur concentré de révolte et de revendications entre tous genres, contre l’apathie des pouvoirs publics bien entendu, mais aussi contre l’établissement à contre courant d’un nouvel ordre mondial incapable de répondre aux aspirations de l’être humain.

Entre tablas et grosses guitares, entre vagues de délicatesse et cris de colère, Mumbai Queen qui donnait son premier grand show il y a un an devant cinq milliers de personnes nous délivre aujourd’hui pas moins de douze titres pleins de diversité et pleins de nuances, des morceaux qui ont su tirer parti des efforts d’une dream team où l’on retrouve le gratin des studios mondiaux qui ont vu passer entre autres Pink Floyd, Depeche Mode ou Nine Inch Nails et qui laissent littéralement exploser les voix au même niveau de puissance que les guitares pour nous offrir une expérience sonique dont on ne sort jamais indemne. Interpellé par le côté hypnotique d’un « As Long As You’re Paying For », bousculé par le choc imparable d’un « Terror Got Stars, Terror Got Stripes » ou d’un  « Oh Lord », séduit par la délicatesse d’un « You Turn Me On » ou par les accents groovy de « What You Wanna Do », l’auditeur se laissera convaincre par le mélange habile de tous les ingrédients contenus dans l’ouvrage, les plus difficiles finissant forcément par craquer sur une adaptation des plus enlevée du fameux « Purple Rain » emprunté à Prince, mais ce n’est là qu’une infime partie de tout ce que ce premier opus éponyme nous réserve de bon ! Un ouvrage à découvrir exclusivement au format digital, du moins pour le moment …