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ROSS NEILSEN AND THE SUFFERIN’ BASTARDS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 03 juillet 2012
 

What you need Vol 2
(Autoproduction – 2011)
Durée 51’24 – 8 Titres

http://www.rossneilsen.com

Il est originaire de Fredericton, au Nouveau Brunswick, et c’est en compagnie de ses Sufferin’ Bastards que Ross Neilsen distille son blues rock gras et musclé sur les routes du Canada mais aussi d’ailleurs, l’artiste n’étant pas à quelques miles près quand il est question d’aller se produire face à un public quel qu’il soit. Disciple des grands slideurs mais aussi des groupes de rock sudiste, le guitariste et chanteur qui s’était vu nominé en 2010 aux Maple Blues Awards dans la catégorie « Best New Artists » sortait l’année d’après ce « What You Need Vol 2 » dans lequel se bousculent huit titres en une petite heure de musique, des titres livrés dans un packaging tellement sobre qu’il fait pratiquement penser aux bootlegs, mais des titres mais qui regorgent incontestablement de bonnes choses, le bonhomme et son band se plaisant à laisser tourner les morceaux plus que de raison et explosant littéralement la console avec une rondelle enregistrée en live durant la tournée estival 2011 du combo. Véritable feu d’artifice à l’échelle des plus belles prestations données jadis à Woodstock, l’ouvrage devient par moment une véritable jam entre potes au cours de laquelle les morceaux se retrouvent entrecoupés de quelques mesures empruntées à des standards comme « Who Do You Love » ou encore « Shake Your Moneymaker » et c’est sans la moindre fioriture, sans le moindre artifice inutile que Ross Neilsen And The Sufferin’ Bastards nous emmènent dans des titres de folie comme « Back For More », comme « Badlands », comme « Hot Little Pistol » ou encore comme « Walk In The Sun » sur lesquels rien n’a été nettoyé au mixage, ni les petites imperfections inhérentes au live, ni les saturations un peu trop poussées, et surtout pas le côté poisseux et velu d’un album qui colle définitivement aux doigts quand on a la mauvaise idée d’essayer de le ranger trop loin de la platine. A conseiller aux fans de Ry Cooder, des Black Crowes, de Point Blank et même pourquoi pas de Motörhead, c’est dire si le style est très largement ouvert …