jeudi, 28 juin 2012
Mandragore
(BCBA Music – Wagram – 2012)
Durée 36’33 – 11 Titres http://www.facebook.com/daguerreOfficiel  Il s’était fait un prénom en jouant du rock avec son groupe parisien, Les Veilleurs de Nuit, avec lequel il avait été se frotter dans les années 90 à des pointures dans le genre des Têtes Raides, de Sanseverino ou encore de Louise Attaque, et puis en 2004 Olivier est devenu Daguerre et a commencé à travailler sur un projet musical plus personnel, croisant bientôt un certain Francis Cabrel qui produira son deuxième album sorti en 2006, « Ô désirs ». Ancien élève de La Voix du Sud, l’école de musique du troubadour d’Astaffort, Daguerre a cette fois confié la production de son nouvel album, le quatrième, à un autre grand musicien, Cali, s’offrant même au passage la présence de ce guest prestigieux sur les chœurs de l’ouvrage mais aussi celle de Francis Cabrel lui-même venu autant en ami qu’un mentor se prêter au jeu pas si innocent que ça de la voix additionnelle sur une chanson hommage à Théophile Gauthier, « Carmen ». Certain de devenir le grand rendez-vous de la rentrée, « Mandragore » place ses premières banderilles dès l’été avec un premier maxi issu de cet ouvrage on ne peut plus abouti ! Et tant qu’à faire, on déguste l’intégrale de l’album en avant première … Accompagné par quelques grands pontes comme Geoffrey Burton aux guitares, Julien Lebart aux claviers, son complice de toujours Michel Moussel à la basse et le batteur Philippe Entressangle mais aussi par la violoniste Bertille Fraisse, Daguerre pose ses guitares et sa voix sur pas moins de onze compos dont il signe la majeure partie des textes et l’intégralité des musiques, laissant parfois éclater à bon escient son versant le plus rock mais le teintant de tous les petits arrangements nécessaires pour que chaque morceau sonne juste, sonne vrai, sonne pop, mais toujours dans le bon sens du terme bien sur ! L ‘amour et la vie, la colère, chacun des sentiments de l’être sont passés au crible au travers de chansons qui ne se contentent pas de brosser des tableaux naïfs, l’artiste sachant aussi s’engager autant que faire se peut et nous présenter des morceaux où il est question d’exclusion, de dérive … Captivant grâce à des chansons fort bien construites et au moins aussi bien habillées de notes comme « Mandragore », « Je crois encore », « La rumeur de vivre », « De la lumière » ou « Sans beaucoup d’estimance », Daguerre sait traduire de fort belle manière ses pensées et ses humeurs avec sa voix, partageant aussi clairement son envie que sa rage ou sa douleur et livrant du même coup un album appelé à créer un véritable tsunami médiatique quand il entrera enfin dans les bacs à la fin de l’été … En attendant, un Ep de trois titres comprenant le premier single, « Pour deux », est déjà disponible sur toutes les plateformes de téléchargement, et Daguerre donne déjà en prime quelques concert ! Vous savez ce qu’il vous reste à faire … |
