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Ecrit par Fred Delforge |
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samedi, 23 juin 2012
Latino
(Deutsche Grammophon – 2012)
Durée 60’48 – 16 Titres http://www.milosguitar.com
http://www.milos-guitare.fr
 Véritable prodige de la guitare, ce jeune Monténégrin a touché son premier instrument à l’âge de huit ans pour donner son premier concert à peine un an plus tard et se retrouver à la Royale Academy Of Music de Londres à seize ans, décrochant son diplôme cinq ans après, et avec la mention très bien de surcroît … Devenu professionnel, Miloš Karadagliċ n’arrêtera plus dès lors d’enchaîner les concerts prestigieux avec différents orchestres à Londres, à Leeds ou à Singapour, donnant ses premiers récitals un peu partout dans le monde et signant dès 2011 un contrat d’enregistrement exclusif avec Deutsche Grammophon très vite concrétisé par la sortie de son premier ouvrage, « Mediterráneo ». Accumulant une fois encore les concerts prestigieux des USA jusqu’en Australie en passant par l’Europe et le Moyen Orient, le guitariste n’en a pas moins pris le temps d’enregistrer un deuxième album au travers duquel il remonte vers l’Amérique Latine pour y revisiter tout en y rendant hommage toutes les influences que le continent a pu apporter non seulement à la musique en général mais aussi à son instrument de prédilection en particulier. Astor Piazzolla, Heitor Villa-Lobos, Jorge Cardoso, Osvaldo Farrés, Gerardo Hernán Matos Rodriguez et quelques autres encore, c’est à tous ces grands personnages de la musique que Miloš dédie cet ouvrage en interprétant avec beaucoup de sensualité et avec au moins autant de respect leurs œuvres sur « Latino », un album qui nous fait traverser en musique les 19ème et 20ème siècles au travers de pièces où l’on entrevoit autant le tango ou la milonga que la musique classique et où les cordes nylon de l’artiste vibrent à l’unisson de toutes les musiques, qu’elle soient d’origine populaires ou au contraire plus érudites. Destiné autant aux amateurs avisés de guitare classique qu’aux amoureux de musique latine, ce second ouvrage de Miloš est appelé une fois encore à connaître un succès amplement mérité. Qu’on se le dise ! |
