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BEN MAZUE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 20 juin 2012
 

La règle des trois unités
(Columbia – Sony Music – 2010) 
Durée 19’45 – 6 Titres

http://www.benmazue.com

Il s’était fait remarquer avec un premier Ep. en 2010 avant de confirmer un an plus tard avec un premier album, une démarche logique pourraient dire les plus blasés, sauf que dans le cas de Ben Mazué, elle est la résultante d’une accumulation de cultures acquises durant tous les voyages qui lui auront offert sa jeunesse, lui le gamin Provencal trimballé de Madagascar au Niger et des Etats Unis jusqu’en Amérique du Sud … Particulièrement habile pour l’écriture et la composition de ses chansons, Ben Mazué sait aller chercher au plus loin de toutes les influences musicales qui se bousculent en lui, de la soul au rap en passant bien évidemment par la pop, des domaines qu’il connaît bien pour y avoir goûté plus que de raison. Couronné par quelques belles récompenses avant d’être rapidement reconnu par le public, l’artiste est passé par le concours Paris Jeunes Talents et a été lauréat du Fair avant de se retrouver propulsé sur la grande scène des Francofolies de La Rochelle en 2010 et pour se remettre du tourbillon qui a suivi son ascension vers la gloire, c’est un nouvel Ep. de seulement six titres qu’il nous présente aujourd’hui, une sorte de transition destinée comme son titre l’indique à respecter « La règle des trois unités », une coutume venue du théâtre classique qui veut « Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli –Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli ». C’est donc un ouvrage empreint d’un certaine forme d’urgence que Ben Mazué nous dévoile, une tranche de vie enregistrée dans un appartement du Boulevard Montparnasse en très peu de temps avec pour compagnons des gens comme Benoît Dorémus, Clément Simounet, Rémi Sanna et Gaël Cadoux, les mêmes que sur la route comme se plait à le rappeler l’artiste. A l’arrivée de ces très brefs instants de complicité, six titres qui sonnent juste et qui interpellent, des pièces presque précieuses tant elles sont spontanées et sincères, des chansons parfois empruntées à l’album éponyme paru en 2011 comme « La valse », « Evidemment » ou « Je regrette », des oeuvres qui ne ressemblent à rien d’autre qu’à des chansons de Ben Mazué interprétées de fort belle façon … par lui-même ! C’était bien là le but recherché en fait, et il est particulièrement bien atteint …