Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 17 juin 2012
Seas (Autoproduction – 2011) Durée 20’00 – 5 Titres http://www.facebook.com/wearenowvoyager.com http://www.myspace.com/wearenowvoyager Les meilleurs cinéphiles auront tout de suite fait le rapprochement entre le nom de ce groupe et le film d’Irving Rapper sorti en 1942 avec dans le rôle principal Bette Davis, mais là s’arrêtera pourtant toute sorte de point commun puisque Now, Voyager est en ce qui concerne la version dont il est ici question une formation à la très forte couleur hardcore et metalcore et que côté musique on est assez loin du film, quand bien même il y était question de dépression et de psychiatrie. Pour Nabil Sanaullah aux voix, Antoine Darchambeau et Martin Dawagne aux guitares, Thomas Galand à la basse et Benoît Carlens à la batterie, l’idée de départ est pourtant bien de partir sur des terrains empreints de schizophrénie mais en y mettant des influences variées que les Bruxellois vont puiser chez des modèles aussi barrés que Devin Townsend ou encore Vision Of Disorder. Passant du déluge de violence le plus extrême et des voix torturées à souhait à quelques moments d’accalmie totalement inattendus et du même coup particulièrement surprenants, les Now, Voyager se complaisent par moment à nous imposer de véritables douches écossaises, parfois avec quelques petites maladresses et erreurs de jeunesse mais avec toujours beaucoup de sincérité ! On se prend donc avec diverses fortunes mais avec une certaine forme de régularité une volée de titres plutôt bien fagotée comme « The Surface », « To Every Beginning » ou « Tabula Rasa », des compositions qui au bout du compte laissent entrevoir le meilleur pour un avenir que l’on imagine proche. Après nous avoir présenté ces dernières années le renouveau de la scène pop et de la scène rock, la Belgique semble bien placée pour en faire de même avec la scène extrême … Il faudra bien un jour se faire une raison ! |