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Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 14 juin 2012
Etat d’armes
(Autoproduction – 2011)
Durée 26’40 – 6 Titres
http://www.myspace.com/sumsic
http://www.facebook.com/SUMSIC
 Seulement trois ans d’existence mais déjà une soixantaine de dates au compteur, Sumsic est un des nouveaux acteurs de la scène bordelaise avec qui il faudra compter dans les années à venir et son rock réaliste et engagé semble taillé sur mesure pour se faire une place au soleil auprès d’un public attiré par des chansons écrites dans sa langue et par des riffs tirés à quatre épingles. Pour Arnaud Sicaud au chant et aux guitares, Anthony Bordessoules à la guitare lead, Eric Fausto à la basse et Quentin Pavis à la batterie, se faire remarquer par le public et par la profession est devenu une étape naturelle à franchir et c’est grâce à ce premier effort taillé juste entre un gros Ep. et un petit album qu’ils s’y attachent depuis l’automne dernier, certains que les premiers passages sur les ondes régionales mais aussi nationales finiront par en appeler d’autres et du même coup par payer. Quelques compilations et même un clip pour se donner encore plus de chances et voilà nos quatre bad boys en costards et cravates prêts à faire monter le ton d’un cran et la chaleur de quelques degrés avec pas moins de six pièces qui démontrent toute l’étendue non seulement de leur talent mais aussi de leur engagement. Sans fausse pudeur, Sumsic nous fait pénétrer au plus intime de son « Etat d’armes » et n’hésite jamais à frapper là où ça fait mal, balançant sans la moindre langue de bois des titres à la fois clairs et très directs comme « Existe-t-il ? », « Je tombe », « Août 42 » et « Ame endormie » et panachant avec une réelle ingéniosité la rage et la mélancolie d’une part, la puissance et la mélodie de l’autre. Arrivé à un stade où il faut confirmer sur album ce dont on est capable à la scène, Sumsic a fait le pari de sonner très live et très urgent sur la toute petite demi-heure que dure sa première tartine et force est de constater que ça marche de manière impeccable puisque c’est une sensation étrange à la fois d’urgence et d’aboutissement qui se dégage sans le moindre « Etat d’armes » dès la première écoute de ces six titres. Sans doute un des grands groupes de demain !
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