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Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 13 juin 2012
La kompilanou
(Théo Productions – V.Music – 2012)
Durée 77’34 – 19 Titres + DVD 25 Titres http://www.sangriagratuite.com  Une quinzaine d’années après la création de Sangria Gratuite, les Astiaous n’ont rien perdu ni de leur bonne humeur ni de leur envie de partager leur musique faite d’une part de chanson et d’une autre de world avec un public de plus en plus présent, il faut reconnaître que la discographie conséquente du trio et sa capacité à mettre le feu aux planches n’est pas étrangère à une réussite plus que méritée. Après pas moins de quatre albums mais aussi de deux live, le premier en CD et le second en DVD enregistré pour fêter son dixième anniversaire, le combo gascon pouvait légitimement espérer accrocher quelques wagons de plus à sa fanbase en s’offrant une sorte de « Best Of », mais pas en compilant une dizaine de tubes et basta, David à la guitare et au chant, Gibbs à la basse et Lolo à la batterie étant quand même bien au-dessus de ça et ne se contentant jamais de faire dans la demi-mesure. C’est donc en se fendant de « La Kompilanou » que Sangria Gratuite a signé son premier florilège, enfournant dans un superbe digipack aux couleurs vives pas moins de quarante quatre titres dont dix neuf sur le premier CD avec une part non négligeable de live, quelques beaux inédits remixés et bien évidemment toute une panoplie de bonnes choses dans le genre de « La tête à l’envers », « Ma voisine », « Ne me cuite pas », « La Camioneta de mi Papa » ou encore « La transhumance ». Pas de quoi bouleverser l’existence des fans les plus assidus du groupe me direz vous, si ce n’est quand même que la seconde galette appelée à compléter l’ouvrage leur réserve un lot de bonnes surprises puisque ce n’est autre qu’un DVD de vingt cinq titres qui rassemble des morceaux immortalisés lors des concerts parisiens donnés en mai 2011 à la Peña Festayre mais aussi quelques extraits du concert donné à Séméac en 2009 et enfin quelques clips et même un bêtisier. Mélanger les rythmes festifs et le rock pur jus avec en prime une pointe d’engagement et une grosse dose d’humour, il fallait au moins trois sales gosses dans le genre de ceux là pour le faire de si belle manière ! Prêt pour un gros pogo ? |
