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DOM RIDER à DOURDAN (91) pdf print E-mail
Ecrit par Alain Hiot  
jeudi, 24 mai 2012
 

DOM RIDER 
LE PITCHTIME – DOURDAN (91)
Le 19 mai 2012 

http://www.dom-rider.com/ 
http://www.pitchtime-culturevent.com/ 

Retrouvez toutes les photos d'Alain Hiot sur http://www.flickr.com/photos/yoyo95280/sets/ 

Remerciements : Pierre Bianchi, Alain Sabbatier, Narbé, Nina Van Horn

Je n’étais visiblement pas le seul à avoir « senti » la soirée d’exception au Pitchtime de Dourdan. Malgré le pont de l’Ascension et le week-end prolongé, l’excitation était déjà palpable à mon arrivée, près de 2 heures avant le début du show. Premier signe tangible de la qualité de cet artiste pourtant encore confidentiel chez nous, la présence de notre Blueswoman internationale, Nina Van Horn, qui a fait le déplacement et discute avec Dom au bar du Pitch.

Le restaurant se remplit à grande vitesse, et les spectateurs venus dîner avant le spectacle le font au beau milieu de Dom et de ses musiciens. Et il n’est pas venu avec n’importe qui ! Marco Papazian et Jean-Do Sallaberry aux guitares, Nicolas Viccaro à la batterie et Michel Valy à la basse l’accompagnent pour ce set.

Il faut se hâter de trouver sa place dans la petite salle attenante qui accueille habituellement les concerts, et celle-ci est pleine comme un œuf à l’arrivée de Dom et des musiciens sur scène. De suite il s’assure la sympathie du public avec une petite présentation pleine d’humour. Cet homme là aime les gens et ça se voit. Et lorsqu’on sait qu’il a côtoyé les plus grandes stars du rock, comme David Lee Roth dont il est l’ami, on ne peut être qu’admiratif devant son naturel et sa simplicité.

Mais place au show ! Démarrage tendance « latino » avec deux titres de l’album, « This Rain » avec la présence de Manon Bianchi, la fille du producteur de Dom, aux backing vocals, et « The Devil is a Gentleman ». Avec en prime une petite histoire drôle entre les 2 titres. Le ton de la soirée est définitivement donné. Deux nouveaux titres rythmés à souhait pour emballer la salle, mais en a t-elle vraiment besoin tant l’ambiance et déjà au top ? Dom et ses musiciens enchaînent les morceaux, dont un en français et un hommage à Amy Winehouse, pour le plus grand plaisir de tous. Le titre éponyme de l’album « Don’t Drink Alone » et le superbe « Same Old Flight » viendront conclure cette première partie de set.

A regarder les visages environnants, on ne discerne que de grands sourires. Ce showman est un véritable songwriter. Le temps de se rafraîchir et Dom revient sur scène, seul avec sa guitare pour deux titres dont un hommage à Londres qui lui manque ostensiblement. Le retour des musiciens se fait sur « Messed up Litte Queen », un magnifique titre bluesy-jazz où sa voix éraillée « Cigarettes/Whisky », comme il la définit lui-même, donne toute sa mesure. Fermez les yeux et vous voyagez du côté de chez Louis Armstrong. 

Dom continue bien entendu de distiller quelques histoires entre deux morceaux. Cette seconde partie est à l’image de la première : pleine de convivialité. Le retour sur scène de Manon Bianchi et la participation à l’harmonica de Narbé, le président de l’association, nous amènent jusqu’à l’un des grands moments de la soirée, « Old Whisky and Good Company », sur lequel Dom va faire lever la salle, verres à la main, balançant de gauche à droite et de droite à gauche, le tout dans une ambiance de pub irlandais. La fin du show est proche et la salle est debout, dansant et assurant les chœurs du dernier morceau.

Mais ce public n’est pas rassasié et en redemande encore et encore. Alors que fait t-on lorsque l’on a la chance d’avoir Nina Van Horn dans la salle ? Bien sûr on la fait venir sur scène, et ce concert va donc se terminer en beauté avec « Mustang Sally » sur lequel ces deux artistes, aussi charismatiques et généreux l’un que l’autre, vont donner de la voix pour notre plus grand plaisir. Dom terminera en remerciant le Pitchtime, nous faisant remarquer que nous devons absolument faire vivre les endroits comme celui-ci. Le public ne s’y trompe pas et applaudit longuement. Tous et toutes ont ce point commun, un immense sourire qui ne laisse aucun doute sur le ressenti de cette soirée !

Alors si Dom Rider se produit du côté de chez vous, n’y allez pas … Courez-y !!

Alain Hiot – mai 2012