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BIRDPEN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 11 juin 2012
 

Global lows
(Last Exit Records – 2012)
Durée 55’00 – 10 Titres

http://www.birdpen.com
http://www.lastexitrecords.com

Derrière ce nom un peu surprenant se cache la réunion de deux grands talents puisque BirdPen est en fait le projet commun de Mike Bird et de Dave Pen, les deux complices poursuivant avec « Global Lows » une histoire commencée avec un premier album autoproduit, « On Off Safety Danger », qui avait en son temps été salué par les médias adeptes de l’underground. Enfermés cette fois dans la banlieue de Manchester avec aux manettes un certain Jim Spencer, les deux musiciens se sont lancés dans l’enregistrement d’un ouvrage imaginé comme un recueil de sensations puisées dans leur inconscient, un album rempli de nombre de considérations aussi bien humaines que sociales qui en appellent à la politique et à ses dérives mais aussi à l’amour, aux addictions, à la tristesse et bien entendu à la folie. De leurs guitares et claviers, les deux esprits torturés de BirdPen ont réussi à tirer le meilleur de l’instant présent et c’est en le traduisant dans une création à la fois pop et rock avec quelques accents lo-fi qu’ils en sont arrivés à nous proposer cet album pour le moins insaisissable en apparence dans lequel le guitariste et chanteur d’Archive se laisse aller à des expérimentations qui le conduisent forcément un peu plus loin que là où il a l’habitude de se poser avec son groupe attitré. Promené de « No Escape » à « The Bridge » avec quelques « Saver Destroyer », « Sorrow » et autres « Missing Sun » pour faire le lien, l’auditeur se plait à cheminer au plus intime de l’esprit de ces deux créateurs de génie qui n’ont pas hésité à se mettre entièrement à nu pour aller jusqu’au bout de ces dix titres à la saveur douce amère tellement prononcée que l’on en ressort forcément un peu chahuté au niveau des papilles auditives mais définitivement conquis ! Ils parlent eux-mêmes de groove des ténèbres pour ce qui est de leur musique et tout bien pesé, ils en arriveraient presque à faire passer l’apocalypse pour une partie de plaisir tant ils l’évoquent avec finesse … A déguster sans modération !