lundi, 11 juin 2012
Whispering wild stories
(Autoproduction – 2012)
Durée 29’12 – 8 Titres http://www.myspace.com/denizenhxc  Après seulement une démo et un premier album enregistré en 2006, Denizen avait déjà sérieusement réussi à se mettre le pied à l’étrier et c’est en confirmant lors de sa participation à un tribute à Black Sabbath que le combo partagé entre Montpellier et Sète a véritable atteint sa vitesse de croisière, enfonçant le clou non seulement avec la participation à une compil aux côtés de Tantrum et autres Basement mais aussi avec la sortie d’un deuxième album qui s’ouvrait plus largement vers des influences sludge et stoner. A l’heure de transformer leur second essai avec un nouvel effort, Fabien Aletto au chant, Ludovic Barbiero aux guitares, Colin Trognée à la basse et Andreas Goumy à la batterie ont mis cette fois l’accent sur le versant le plus classic rock de leur personnalité et c’est avec une rondelle très teintée 70’s mais toujours aussi stoner qu’ils reviennent sur le devant de la scène, une tartine plutôt goûteuse qui nous réserve même une bonne surprise puisque le quartet s’y fend d’une reprise de Cream ! Groupe de scène respecté pour ses prestations sulfureuses, Denizen n’en est pas moins un combo très inspiré quand il s’agit de passer par le studio et c’est en couchant ses titres sur la bande avec une énergie très live que le quartet se donne sans la moindre retenue, forçant un peu plus que de raison sur les saturations et usant sans la moindre modération de la wah-wah pour en arriver au bout du compte à une couleur musicale qui fait penser en vrac et dans le désordre le plus absolu à AC/DC, à Lynyrd Skynyrd, à Motörhead, à Black Sabbath et à Rose Tatoo plus quelques autres encore avec en bonus un cachet hardcore des plus réjouissants. Pur concentré de rock au moins aussi puissant que l’uranium, Denizen ne risque pas de passer par la case retraitement grâce à des titres bouillants dans le genre de « Casino Royale », « Across My Paradise » ou « Waiting For A Plymouth » et c’est à un véritable déluge de décibels que le groupe nous convie, passant par la case « Sunshine Of Your Love » de façon assez inattendue pour mieux en arriver à délivrer un troisième album qui a des arguments pour convaincre, et pas qu’un peu. Et pour finir d’afficher la couleur recherchée, c’est en confiant l’artwork de « Whispering Wild Stories » à Jimbob Isaac que Denizen fait une fois encore sensation avec un album qui ne devrait laisser personne de marbre ! Vous voilà prévenus … |
