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GAELLE BUSWEL à COLMAR (68) pdf print E-mail
Ecrit par Cathie Wetzstein  
samedi, 19 mai 2012
 

GAELLE BUSWEL
FETE DU PRINTEMPS – COLMAR (68)
Le 16 avril 2012

http://www.oneways.fr
http://www.gaelle-buswel.fr/
http://www.myspace.com/buswelgaelle

En ce lundi 16 avril, direction Colmar, son centre ville et sa Fête du Printemps. Au programme des festivités, Gaëlle Buswel, auteur-compositeur-interprète …

Née à Paris il y a trente ans, Gaëlle a été bercée par la musique qu'écoutaient ses parents, se nourrissant de Janis Joplin, Led Zeppelin, Joe Cocker ou encore Neil Young. Depuis 10 ans, elle distille son blues rock sur les scènes françaises et européennes au sein de diverses formations. 2011 voit la naissance de son premier album, « Yesterday's Shadows », un album encensé par les critiques et sur lequel le texan Neal Black a collaboré.

Gaëlle Buswel, accompagnée de Michaal Benjelloun, se prépare à nous offrir un set haut en couleur. Elle va illuminer et réchauffer par sa présence et sa musique cette journée particulièrement froide et grise. Après quelques heures passées avec Gaëlle, je peux vous assurer que j'ai été séduite. J'ai découvert une jeune femme pétillante, qui croque la vie à pleines dents, respirant la joie de vivre, d'une simplicité et d'une gentillesse surprenante, arborant un sourire permanent et communicatif. Mais ce n'est pas tout … Se rajoutent aux qualités citées précédemment un très grand talent, de la générosité à revendre, une présence scénique très forte, le tout associé à une voix profonde au timbre voilé digne des plus grandes blueswomen.

Bravant le froid, Gaëlle et Michaal prennent place sur la scène couverte installée dans le centre de Colmar pour un set acoustique à 2 guitares qui débute sur une cover de Pink, « The one that got away ». La magie opère immédiatement, la place se remplit de badauds visiblement attirés par la voix puissante et rauque de Gaëlle, plutôt exceptionnelle pour une artiste d'à peine trente ans, juste accompagnée de ce qu'il faut de guitare. Une voix qu'elle sort de ses tripes, qui nous atteint en plein cœur et fait vibrer nos âmes. Gaëlle emporte l'auditoire dans son univers musical blues rock à travers ses superbes compositions, côtoyant des sonorités folk sur « Secret door » et « Love », à l'émotion palpable avec « Little Sunshine » et « I don't need nobody » sur lesquels sa voix se fait tantôt douce et sensuelle ou plus accrocheuse. Elle nous entraine à la rencontre de Tina Turner (« Simply the best »), de Gnarls Barkley, rendant fou un public accroché à ses lèvres, des ombres du passé (« Yesterday's shadows »), fait monter une fièvre (« Fever ») aux accents soul, pour finir sur le splendide « Help me if you can » de John Farnahm. Un grand bravo au duo qui a assuré une belle prestation en gardant le sourire malgré le froid ambiant.


La journée n'est pas finie puisqu'une seconde mi-temps nous est proposée ce soir par Gaëlle et Michaal à la  Brasserie des Tanneurs, qui accueille une fois de plus les artistes se produisant l'après-midi pour un show nocturne dans un cadre typiquement local. Mais avant d'en re-découdre, petit moment de détente et balade à la découverte de Colmar, de son patrimoine architectural insolite, du patrimoine gourmand alsacien auquel Gaëlle aura du mal à résister, cédant à la tentation et à l'appel du pain d'épices et du chocolat alsacien …

Retour à la Brasserie où la qualité de l'accueil suffit à nous réchauffer, et c'est parti pour un nouveau set énergique. La bonne humeur est de rigueur dans cette soirée ponctuée d'éclats de rire. Gaëlle et Michaal se donnent sans compter. Les titres de l'après-midi sont rejoués, avec en prime la seule chanson chantée dans la langue de Molière, « Ladybug », qui conte l'histoire d'une coccinelle, petit élément de référence nous faisant voir les bons cotés de la vie et profiter du moment présent. L'ambiance est au top, le duo propage sa bonne humeur et son entrain dans toute la brasserie, atteignant de plein fouet un public conquis, qui tape des mains, des pieds, danse et l'accompagne sur les refrains. De Four Non Blondes (« What's up ») à Ray Charles (« Hit the road Jack ») et « Honky tonk woman » des Stones, la diversité de son répertoire est telle que toutes les oreilles présentes trouvent chaussures à leurs pieds. « Proud Mary » nous fait rouler vers la « Highway to hell » d'AC/DC, rejoignant un « Hoochie Coochie Man » à la Muddy Waters en passant par un puissant « Hound Dog » et un hommage vibrant et intense à Etta James avec « I'd rather go blind ». Pas d'artifice, un concert au cachet authentique plein de fraicheur et de sincérité, amplifié par une énergie débordante et une soif de donner le meilleur de soi-même. Et pour ne rien gâcher, tout ça c'est déroulé autour d'un fameux Gewurztraminer et d'un excellent Baeckeoffe !!!

En résumé, Gaëlle Buswel, c'est un concentré d'énergie brute, un diamant d'une pureté rare qui évolue dans son monde avec une aisance naturelle !

Cathie Wetzstein – mai 2012