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AS MY WORLD BURNS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 08 juin 2012
 

Mistakes art gallery
(Autoproduction – 2012) 
Durée 27’25 – 6 Titres

http://asmyworldburns.bandcamp.com 
http://www.myspace.com/asmyworldburns

Quintet madrilène à très forte connotation metal, As My World Burns a vu le jour en 2007 et a très vite concentré ses efforts sur la composition, rejoignant les bacs indépendants espagnols deux années plus tard avec un premier album déjà teinté deathcore qui ouvrira au groupe les portes de quelques beaux festivals et lui offrira nombre d’opportunités que Raul Lopez aux voix, Alberto Garcia et Txus Rosa aux guitares, Miguel Sevillano à la basse et Alex Ruiz à la batterie sauront saisir au vol. Parvenus à un certain niveau de maturité et riches de multiples influences complémentaires, les cinq complices ont bientôt senti que l’heure était venue de confirmer avec une seconde rondelle et c’est en y rassemblant une toute petite demi-heure de musique qu’ils sont parvenus à nous proposer un second album à la saveur un peu étrange, un ouvrage qui souffle le chaud et le froid avec une même énergie et qui n’hésite jamais à aller le plus loin possible dans les extrêmes. Amateurs de sensations à la fois fortes et violentes, ce « Mistakes Art Gallery » est l’album qu’il vous faut absolument découvrir puisqu’il vous réserve une panoplie plutôt complète d’émotions au travers de titres ahurissants d’ingéniosité, des pièces d’artillerie lourde qui s’attachent autant à construire qu’à démonter toute ébauche de mélodie et qui, une fois traversées de part en part, laissent à l’esprit une sensation proche du capharnaüm le plus total. En six titres qui nous transportent du rêve au cauchemar et de la lucidité à la folie, As My World Burns traverse des terrains de jeu metalcore et deathcore jusqu’alors vierges de toute trace de vie et en profite pour y laisser son empreinte indélébile au travers de morceaux aux titres étranges comme « Dali Carried A Melting Clock In His Pocket », « Like Scavenger Birds Playing Poker » ou « Water Bears And Jellyfish ». Attention, on ne sort jamais vraiment indemne d’une telle expérience …