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TRIGGERFINGER pdf print E-mail
Ecrit par Bruno Migliano  
mardi, 15 mai 2012
 

TRIGGERFINGER

http://triggerfinger.be/ 

Pour tout vous dire, j'avais vraiment envie de revoir ces trois compères. Car pour moi ce groupe, Triggerfinger, est vraiment le groupe qui sent la sincérité, la franchise, bref la joie de vivre sur et en dehors de la scène. Mario, Monsieur Paul et Ruben, les trois ne font qu'un. S'il y a un groupe qu'on aimerait suivre tout une année, c'est bien celui-là. Leur musique stoner nous promène dans tous genres et styles, du blues au rock alternatif … Ce sont les champions du savant mélange des saveurs musicales. De vrais bons alchimistes, Merlin n'a qu’à bien se tenir ! Bref, voici en résumé le court entretien avec les Triggerfinger dans les locaux de Verycords. Au passage merci à Simon de nous avoir accueilli dans son bureau et merci aussi à Sabrina.

Bonjour les gars, tout d'abord pouvez-vous vous présenter pour nos lecteurs ?
Ruben Block guitare et chant. Je connaissais M Paul on s'était déjà croisés par ci par là. Je jouais dans des petits groupes avec un pote, Vladimir. On faisait du rockab et à un moment donné je voulais changer de direction.
Moi c'est Paul Van Bruystegem, dit monsieur M.Paul. A la base, je suis plutôt un guitariste, j'ai joué entre autre avec Beverly Jo Scott. Et quand Ruben a voulu monter les Triggerfinger, il m'a dit "tu viens mais tu vas jouer de la basse". Alors j'ai OK, mais c'est pas trop mon truc on verra si j'y arrive. Donc je m'y suis mis et j’ai appris. Maintenant c'est mon instrument, je me suis approprié cet instrument et voilà. Cela dit j'aime bien jouer de tous les instruments. J'aime bien apprendre.
Pour ma part (là c'est Mario Goossens qui parle), quand j'étais gosse je voulais être guitariste mais mon prof m'a dit que j'étais nul du coup mon père m'a mis à la batterie et c'était nettement mieux. Je tapais sur tout, sur des poubelles etc. ...

Parlons de votre notoriété … Au Benelux c'est de la folie, concert à A'Dam, AB sold out, les fests incroyables … comment expliquer cela?
En fait on faisait plein de petits concerts dans les bars. Et petit à petit les fans en parlaient à des potes qui en parlaient à d'autres potes. C'est comme cela que tout a débuté, doucement notre public s'est agrandi.

Vous êtes pour ainsi dire un groupe de masse : grands festivals … PinkPop, Pukelpop …
Oui, avant on faisait les premières parties, maintenant on a notre public et ça marche bien pour nous en Hollande et en Belgique, et bientôt en France, ça démarre.

Côté concerts Parisiens ou en France, on ne vous voit pas beaucoup ? Les Nuits de l'Alligator ...
Effectivement, le premier était à la Maroquinerie pour les Nuits de l'Alligator, et ensuite une soirée privée à Rolland Garros (oui, je sais j'étais au deux … Super soirée à Rolland Garros !)

D'où vient cette configuration scénique ?
Justement, cela vient des premières parties. Comme il n'y a jamais assez de place pour les premières parties, on s'est dit on va se mettre sur la même ligne. De ce fait on a trouvé notre configuration, et comme nous ne faisons qu'un c'est parfait. A tous points de vue aussi car pour régler le son c'est hyper facile. Et on aime bien se voir, Mario est très démonstratif, moi au chant je reste près de mon micro et de mes pédales, et M. Paul lui reste imperturbable auprès de Mario. Ce qui ne nous empêche pas de nous dépenser sans compter. C'est cette énergie que nous renvoyons au public et qui nous revient comme un boomerang.

2011, c’est la consécration aux Music Industry Awards (les victoires de la musique en Belgique). Mario, tu as élu meilleur batteur, moi j'aurais dit "Ruben c'est aussi le meilleur guitariste et M Paul le meilleur bassiste".
C'est vrai, j'ai été nommé tout comme Ruben et j'ai reçu le prix du meilleur batteur de l'année. En fait ce qu'il faut dire, c'est que ce jour là on a reçu aussi le prix du meilleur groupe de l'année aux Music Industry Awards. Et comme on le dit souvent nous ne formons qu'un, c'est tout le groupe qui a été récompensé.

Que pensez-vous du net ? Le buzz sur internet pour vous, c'est important ? La reprise de « I Follow Rivers » est magnifique !
Ca c'est fait en un clic, on a joué cette reprise qui s'est retrouvée sur le net et d'un seul coup, tout a été très vite. Plus d'un million de hit en l'espace de moins de deux mois. Sinon oui, le net est un formidable outil, sans lui on n’avancerait pas. On découvre tellement de choses !

Quel regard portez-vous sur le téléchargement de la musique ? Est ce que vous y êtes favorable ?
Non, on n’est pas pour le téléchargement, mais bon, ça se fait ... Que dire ?

Avec ce dernier double, qui est en fait un live plus un bonus, est-ce que vous n'auriez pas un petit dernier à nous servir ? C'est qu'on a faim nous !
C'est en préparation, bientôt, chuuuuut. On aime bien faire les choses propres. Quand on entre en studio, on écrit tout ce qu'on doit faire sur un grand tableau, les idées, etc. Et on avance, quand on travaille sur une idée on développe, point par point. Certains morceaux qui se trouvent sur « All Dancin Around » viennent d'un travail sur un précédent album. A la fin des prises, on avait fait un tri des morceaux et certains n'étaient pas cohérents avec le projet donc on les avait mis de côté pour les réutiliser plus tard.

L'approche de l'été, les festivals, celui où vous allez faire la première partie des Red Hot Chili Peppers, qu'elle impression cela vous fait ?
Enorme, on espère bien les croiser backstage. Enfin moi (Mario), j'irais voir Chad on fera un bœuf ! 

Comment est ce arrivé ? Ce sont eux qui vous ont découvert, ils ont dit "hé les mecs venez partager la scène" ??
Non en fait c'est notre manager, et puis nous on a un autre public, donc ça va amener du monde !

Bon bah merci les gars, c'était sympa de vous revoir … On se dit à bientôt !

Propos recueillis par Bruno Migliano - mai 2012