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ULVER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 02 juin 2012
 

Childhood’s end
(KScope Music – 2012) 
Durée 53’43 – 16 Titres 

http://www.jester-records.com/ulver
http://www.myspace.com/ulver

Bien malin celui qui sait à quoi s’attendre en glissant la nouvelle livraison d’Ulver dans la platine tant ce combo norvégien est parvenu à surprendre le monde depuis les presque vingt ans que dure son histoire. Groupe de studio à géométrie variable n’ayant donné que très peu de concerts, Ulver a en effet commencé par évoluer dans un black metal aux frontières du satanique puis a lentement mais sûrement changé son fusil d’épaule pour en passer par le dark folk avant de se laisser tenter par les musiques électroniques et d’en arriver à proposer une musique expérimentale faite d’une part de trip hop et d’une autre d’ambient … Si les fans de base ont tout naturellement quitté le navire, ceux qui ont su rester fidèles au groupe sur la dizaine d’efforts qu’il a délivré se retrouvent à la tête d’une collection certes pour le moins hétéroclite, mais une collection qui a l’avantage d’avoir une régularité pour ce qui est de la qualité.

A l’heure d’aborder ce nouvel effort des Scandinaves, on s’attendra donc forcément à une surprise et c’est en effet comme tel qu’il faut appréhender « Childhood’s End » puisque Ulver qui s’est toujours montré inventif au jeu de la composition s’essaie cette fois à un album de reprises, et pas n’importe quelles reprises soit dit en passant puisque l’on retrouve dans le tracklisting des emprunts aux Pretty Things, aux Byrds, aux Electric Prunes ou encore à Jefferson Airplane. Parvenu à trouver une homogénéité totale entre toutes les sources utilisées, Ulver en arrive à proposer une galette qui aurait pu voir le jour au tout début des seventies mais en lui donnant en même un cachet suffisamment moderne pour que l’on ne s’y perde pas, parvenant au bout du compte à surprendre, mais on ne s’attendait pas à moins venant d’eux, mais aussi à séduire avec un ouvrage qui se montre contre toute attente très actuel et très personnel ! Vous avouerez que le jeu n’était quand même pas gagné d’avance mais à force d’une ré-appropriation totale des pièces originales, d’un travail soigné sur les arrangements et d’une interprétation en tous points convaincante tant sur les voix que sur les instrumentations, ils y sont parvenus. Bravo !