Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

OOMPH! pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 31 mai 2012
 

Des wahnsinns fette beute
(Columbia – Sony Music – 2012) 
Durée 60’55 – 16 Titres 

http://www.oomph.de
http://www.myspace.com/oomph
http://www.oomph.fr

Il aura fallu pratiquement dix ans à Oomph! pour être reconnu sur ses propres terres et après une première ébauche de succès rencontrée avec son album « Unrein » sorti en 1998, c’est en 2004 que le trio germanique recevra véritablement le fruit de son travail avec « Warheit Oder Plifcht » qui sera consacré disque de platine et dont le single « Augen Auf » restera en tête des charts germaniques durant quelques semaines. Loin d’attraper la grosse tête, Dero au chant et à la batterie, Crap aux guitares et synthés et Flux aux guitares et machines auront au contraire la lucidité de continuer avec une certaine humilité sur leur lancée et c’est avec un line up qui n’a pas bougé d’un millimètre depuis le commencement de l’histoire du groupe en 1989 qu’Oomph! revient aux affaires avec un nouvel opus qui reste fidèle à la recette qui a fait le succès du combo : un mur de guitares, une grosse dose d’electro, un chant quelque peu agressif et un usage récurrent de la langue de Rammstein, quand bien même le trio s’était essayé à un best of anglophone pour son vingtième anniversaire …

Plus indus que jamais, « Des Wahnsinns Fette Beute » n’est pas véritablement une révolution dans l’histoire du groupe mais Oomph! affiche quand même avec ce nouvel opus une volonté de changer quelque peu de méthode, insistant encore un peu sur le versant le plus electro de la chose et réduisant d’autant pour l’occasion la puissance de frappe de ses guitares, au risque quand même de se faire conspuer par la frange la plus radicale de ses fans. Si le dosage des ingrédients est donc pour le moins modifié, la teneur énergétique de la rondelle reste pourtant grosso modo la même et c’est en nous concoctant quelques belles pièces en forme de feu d’artifice et même quelques singles en puissance que nos cousins germains parviennent à interpeller quiconque pose une oreille, même distraite, sur la rondelle. Décliné en plusieurs versions avec différentes sortes de bonus, l’album s’offre un artwork aux allures aussi humoristiques que guerrières et réserve quelques plus ou moins bonnes surprises dans le genre de « Zwei Schritte Vor » qui sera le premier single extrait de l’opus ou encore de « Bonobo », « Kosmonaut », « Seemannsrose » et autres « Der Tod Ist Ein Herzschlag Entfernt ». Au risque de ne pas faire l’unanimité, Oomph! a essayé de proposer un album un peu moins agressif et un peu plus accessible, un ouvrage qui tout bien pesé ne manque vraiment pas d’intérêt, sauf peut être quand on parvient à traduire son titre …